«Le marché immobilier est un exemple de résilience !», Arnaud Guilleux

Pour Arnaud Guilleux, expert immobilier et fondateur du courtier en ligne monemprunt.com., l’immobilier est un exemple de résilience. Tribune.

Arnaud Guilleux
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Le marché immobilier, un exemple de résilience? Si le contexte économique est fortement impacté par la crise sanitaire, le marché immobilier semble être un exemple parfait de résilience.En termes de transactions, les notaires de France retiennent un chiffre total de 1 020 000 transactions, fin novembre2020, marquant une décélération de seulement 4 %par rapport ànovembre 2019.

Autre point positif,certaines villes de province gagnent en dynamisme:Nantes, Strasbourg, Toulouse et Marseille voient leurs prix progresser1sur ce début d’année. Àl’inverse, Paris intra-muros note une baisse des prix de 0,5% sur la même période. Les prix des villes au sein de la petite et grande couronne augmentent légèrement : Hauts-de-Seine (+0,5%), Val-de-Marne (+0,4%), Seine-et-Marne (+0,6%).

Globalement, on retient que le marché immobilier ne s’effondre pas, bien au contraire !Même si des disparités sont visibles entre les villes, il démontre une fois de plus sa solidité. En tant que courtiers, nous conseillons chaque jour des particuliers dans leurs démarches,nous les écoutons, les rassurons. Un troisième confinement aurait sans doute un impact sur le marché, avec notamment une stagnation des prix.Il renforcerait le climat d’incertitude. Pourtant, les conséquences ne seraient pas nécessairement plus importantes que précédemment. D’autant que les professionnels ont su s’adapter en mettant en place des visites virtuelles, des estimations de taux à distance, des signatures électroniques auprès des notaires. La crise a accéléré la transformation digitale du métier.

Des taux stables sur un an et des emprunteurs toujours triés sur le volet

Le contexte économique découlant de la crise sanitaire a ainsi eu moins de conséquences qu’envisagé, y compris sur l’évolution des taux. En janvier 2021, le taux moyen est au même niveau qu’en décembre 2020, soit 1,17 %. En parallèle, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a assoupli les conditions d’emprunt recommandées aux banques. Résultat : le taux d’endettement maximal a basculé de 33 à 35 % et la durée de remboursement maximale est passée de 25 à 27 ans. Deux profils d’emprunteurs bénéficient de ces nouvelles règles : les primo-accédants dont l’apport initial est en général plus faible, et les personnes à fort revenus dont le taux d’endettement dépasse le plafond. Dans les deux cas, les restrictions appliquées jusqu’à présent ne tiennent pas compte d’une notion essentielle : le reste à vivre, c’est-à-dire, le revenu disponible une fois tous les prélèvements automatiques et les emprunts payés dans le mois. Un détail qui fait toute la différence ! Les nouvelles consignes du HCSF offrent ainsi plus de latitude aux banques qui souhaitent donner leur chance aux dossiers viables mais qui ne rentrent pas dans les clous.

Une digitalisation et une adaptation rapide du marché

Ces derniers mois, nous avons pu observer une marché immobilier en pleine mutation. En 2020, réaliser un projet immobilier de façon 100% digitalisée est devenu une réalité. Les professionnels du secteur se sont adaptés pour proposer des visites virtuelles aux particuliers, des outils en ligne afin de simuler le coût global de leur investissement ou encore de signature électronique auprès de leur notaire. L’année 2021 s’annonce comme étant dans la continuité de cette dynamique afin d’offrir toujours plus de facilité aux porteurs de projets: une année tournée vers l’innovation.

Par MySweet Newsroom