De plus en plus accrocs aux réseaux sociaux, les mandataires en immobiliers !

Le groupe iad publie les résultats de son enquête auprès de ses mandataires analysant les sources d’acquisition des mandats de vente.

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© adobestock

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Rien de tel que la famille et les amis pour identifier les vendeurs

Ces derniers mois, les mandataires ont largement privilégié les recommandations d’affaires (46 %), pour identifier les vendeurs de biens immobiliers, preuve que la pratique du métier nécessite toujours un important travail de terrain et des contacts réguliers. Viennent ensuite les réseaux sociaux (16 %), la pige (15 %), le tractage (13 %) et les demandes d’estimation des biens sur le site internet iad(10 %). Interdit par le décret du 29 octobre 2020, le tractage est donc désormais supplanté en grande partie par les réseaux sociaux.

La conjoncture accentue fortement les tendances préexistantes. En effet, pour identifier les vendeurs, 69 % des mandataires déclarent utiliser davantage les recommandations d’affaires qu’avant la crise de la COVID-19 et 50 % davantage les réseaux sociaux.

Pour mieux comprendre ce que les mandataires immobiliers iad entendent par leurs « recommandations d’affaires », il leur a été demandé de préciser cette catégorie. Ainsi, les « recommandations de leur réseau personnel » (famille, amis…) arrivent en tête (45 %), devant les « recommandations de leur réseau professionnel » (32 %) et les « recommandations entre les mandataires du même réseau » (23%).

Les recommandations de leur réseau personnel sont jugées comme l’approche la plus efficace selon 37 % des mandataires interrogés. Les recommandations professionnelles arrivent en deuxième position (14 %) suivies par les réseaux sociaux (11 %).

Les réseaux sociaux en complément des contacts directs

Le travail sur le terrain est jugé essentiel par les mandataires car présentant de nombreux avantages. 67 % des mandataires déclarent que son principal avantage est d’établir un contact direct avec les vendeurs. Pour 28 % d’entre eux, c’est la possibilité de recueillir des informations fiables sur le bien à vendre (le quartier, le voisinage ou l’historique du bien) qui leur paraît le plus important.

Mais au fil des années, le digital gagne incontestablement en importance ; la crise de la COVID-19 ayant accéléré ce phénomène. Ainsi, 87 % des mandataires déclarent que le digital prend plus d’importance pour identifier les vendeurs avec le contexte actuel, 81 % pour entrer en contact avec eux et 69 % pour entrer des mandats.

42% des mandataires passent 1 à 2 heures sur les réseaux sociaux

En complément des contacts humains directs, le temps passé sur les réseaux sociaux est conséquent. En effet, 42 % des mandataires déclarent passer en moyenne 1 à 2 heures par jour sur les réseaux sociaux dans le cadre de leur activité professionnelle et 22 % passent plus de 2 heures.

Facebook s’impose largement

Parmi les réseaux sociaux, Facebook s’impose largement. Il est utilisé par 86 % des mandataires. Très loin derrière, on retrouve Google Mybusiness (8 %).

Autre preuve de cette digitalisation en marche, ils sont désormais 70 % à déclarer signer électroniquement les mandats de vente de manière régulière.

« Les mandataires iad sont avant tout des femmes et des hommes de terrain. Cette enquête nous confirme, en parallèle, la montée en puissance des nouvelles technologies et des réseaux sociaux dans les métiers de l’immobilier, explique Clément Delpirou, président directeur général du groupe iad. Aujourd’hui, la plupart des mandataires consacrent une part importante de leur journée de travail à l’utilisation des outils digitaux. C’est pourquoi nous les accompagnons de plus en plus sur la maîtrise de ces nouvelles technologies. Depuis 2018 iad a d’ailleurs lancé deux formations uniquement dédiées à ces sujets. »

Par MySweet Newsroom