Immobilier neuf : la Révolution verte est en marche …
Entre la perspective d’un Pinel plus écologique à moyen terme et la RE 2020, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2022, les acteurs du monde de l’immobilier neuf n’ont d’autre choix que de se mettre au diapason. Autant d’évolutions qui confortent Tagerim, promoteur national, dans son ambition de construire des logements responsables.
À fin février 2021, selon les chiffres du ministère de la Transition écologique, 377 000 logements seulement ont été autorisés à la construction au cours des douze derniers mois (- 17,4 %), pour 351 900 logements mis en chantier (- 9,5 %).
La crise sanitaire n’est pas étrangère à ces tendances baissières, comme la prudence des élus. À cela, s’ajoutent les recommandations du Haut conseil pour la stabilité financière (HCSF), des mesures renforcées contre l’artificialisation des sols, les prochains surcoûts liés à la RE2020, la perspective des élections présidentielles de 2022 ou encore la nouvelle adaptation du Pinel.
« La crise sanitaire, les surcoûts liés aux nouvelles réglementations écologiques, la prudence compréhensible de certains élus et le nouveau Pinel+ créent une conjoncture qui décontenance le secteur de la promotion immobilière, détaille Marie-Astrid Quentin-Mauroy, Présidente de Tagerim Promotion. Nous devons nous transformer pour intégrer pleinement la dimension écologique et technologique dans notre métier, et les pouvoirs publics se doivent d’accompagner cette transformation avec des mesures fortes. Il est urgent de répondre aux besoins de logements dans notre pays. »
Des matériaux durables tels que la terre crue et le chanvre
Implanté en Île-de-France, en Occitanie, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Aquitaine, mais également dans les Hauts-de-France, Tagerim n’a pas attendu la mise en place de ces différentes normes pour rendre ses constructions plus respectueuses de l’environnement et tendre vers le zéro carbone. En atteste sa recherche de matériaux durables (chanvre, terre crue, etc..), qui permettent de concevoir le logement non comme une simple construction, mais comme un organisme qui vit et qui respire, ou encore sa prise en compte de la pollution intérieure de l’habitation au moment de sa conception.
Concernant l’impact carbone de la construction, « Il existe des pistes pour réduire l’impact environnemental d’un logement en maitrisant les coûts, nous pouvons par exemple utiliser des matériaux naturels telle que la terre crue. Il s’agit d’une matière première largement disponible, renouvelable, et même recyclable, puisque non transformée. L’énergie nécessaire à sa fabrication est très faible puisqu’aucune cuisson n’est nécessaire. Lorsque les filières locales existent, l’impact lié au transport est quasi nul !», indique Marie-Astrid Quentin-Mauroy.
Par ailleurs depuis peu, le groupe implante sur ses résidences des mini-forêts extrêmement denses, inspirées d’un botaniste japonais, dans chacun de ses projets dès que cela est possible. « Cela permet un renouvellement de l’air dont tout le quartier bénéficie », explique la présidente.
L’innovation au service de l’économie d’énergie
L’innovation et la responsabilité environnementale se mêlent pour améliorer la facture énergétique d’un chantier. « Nous souhaitons placer dans nos projets une innovation à chaque fois sur le modèle du « Test and Learn ». Nous avons notamment un partenariat avec IMPULSE LABS, qui est le point de rencontre de nombreuses entreprises innovantes dans l’habitation. Nous travaillons avec eux afin de sélectionner le produit innovant le plus adapté à chaque projet, qui offre un atout fonctionnel ou qui facilite une économie d’énergie », ajoute-t-elle.
« Alors que le gouvernement s’efforce de trouver des solutions pour relancer la construction de logements, nous, les promoteurs et constructeurs, devons aussi redoubler d’inventivité pour proposer des solutions écologiques à des prix maitrisés. À cette fin, nous avons mis en place en interne une cellule Recherche et Développement qui se retrouve régulièrement pour proposer de nouvelles idées »
Chaque projet doit trouver son équilibre économique et écologique
L’enjeu est de trouver un équilibre économique qui intègre la dimension écologique. Un pari, un vrai, alors que les surcoûts de travaux liés à la RE 2020 pourraient avoisiner les 10 % et que les prix des matières premières s’envolent.
Face à un tel constat, en attendant les mesures du gouvernement pour fluidifier la délivrance des permis de construire, Tagerim choisit d’être créatif et optimiste pour construire de façon responsable en respectant les prix du marché et en permettant au plus grand nombre d’accéder au logement tout en proposant des prestations élevées.
La crise sanitaire, les surcoûts liés aux nouvelles réglementations écologiques, la prudence compréhensible de certains élus et le nouveau Pinel+ créent une conjoncture qui décontenance le secteur de la promotion immobilière. Nous devons nous transformer pour intégrer pleinement la dimension écologique et technologique dans notre métier, et les pouvoirs publics se doivent d’accompagner cette transformation avec des mesures fortes. Il est urgent de répondre aux besoins de logements dans notre pays.