Philippe Salle (Foncia) : « Passer de 20 à 30% de part de marché d’ici 2025 »

Philippe Salle, président de Foncia est l’invité Mon Podcast Immo d’Ariane Artinian en live du salon de la copropriété.

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Philippe Salle, président de Foncia « premier loueur, premier syndic et le premier réseau de transaction avec 1200 consultants immobiliers » est l’invité Mon Podcast Immo d’Ariane Artinian en live du salon de la copropriété. Il évoque la digitalisation du groupe avec le lancement de « Tout mon syndic sur mon iphone »,  sa politique de croissance externe, ses objectifs d’ici à 2025-2026 et s’exprime sur l’éventualité d’un retour en bourse. Extraits choisis.

Le lancement de « Tout mon syndic sur mon smartphone »

« C’est simplement l’aboutissement d’une réflexion qui remonte à mon arrivée dans le groupe. Il y a 4 ans, je me suis dit, que le groupe ne pouvait pas échapper à la vague digitale qui arrivait dans tous les métiers. L’idée c’est de se dire qu’on passe en zéro papier, et que l’on peut tout gérer via un smartphone, en tout cas au moins le paiement et la visualisation des documents. Notre objectif est d’avoir la quintessence de ce qu’on peut trouver sur un smartphone« , explique Philippe Salle.

Le budget digitalisation

« De l’ordre de 60 millions d’euros depuis 4 ans et de 15 à 20 millions sur les 4 prochaines années« , calcule le président de Foncia.

Les neo syndics

« Sur un nouveau marché, il y a toujours des nouveaux entrants. Foncia n’a pas peur de la compétition, c’est même plutôt enrichissant. Pour l’instant, la plupart de nos concurrents n’apportent rien de nouveau, je ne vois pas d’offre de service différente. Je ne sais pas très bien ce qu’est un neo syndic. Il y a ceux qui ont une carte professionnelle et ceux qui n’en ont pas« , analyse de premier syndic de France.

Sur la croissance

« Foncia est n°1 du marché avec 60 000 immeubles. Nous visons 100 000 immeubles, soit 30% de part de marché d’ici 2025-2026. Nous continuerons à racheter des cabinets de syndic ou d’administration de bien au gré des opportunités. Nous n’avons pas de profil type. Nous achetons des cabinets qui font 300 000 euros de chiffres d’affaires et le plus gros cabinet qu’on a acheté cette année fait 35 millions de CA. », affirme le Philippe Salle.

Sur la stratégie à l’international

« Nous sommes n°1 en Allemagne et en Belgique, n°2 en Suisse. On arrive d’ici le mois prochain en Hollande, cela nous permettra ensuite d’attaquer la Scandinavie et peut être le Danemark. Nous regardons aussi du coté de l’Angleterre, le plus grand pays dans lequel il y a des services de syndic et de gestion locative« , dévoile le président de Foncia.

Sur la perspective d’un retour de Foncia en bouse

« Il ne faut jamais dire jamais. C’est une possibilité. Nous sommes détenu par des actionnaires privés. Une des sorties possibles pour nos actionnaires, bien sûr c’est la cotation en bourse, mais ce n’est pas un sujet avant 4 ans« , dévoile Philippe Salle.

Par Ariane Artinian