Immobilier Paris : Les prix dans le haut de gamme continuent leur ascension au 1er trimestre 2023

Si à Paris l’immobilier destiné aux biens d’usage observe une tendance baissière, ce n’est pas le cas pour le secteur du luxe. Au 1er trimestre 2023, ce dernier est toujours solide face à la crise.

Appartement de luxe à Paris

© Groupe Mobilis

Au 1er trimestre 2023, l’immobilier haut de gamme est toujours solide face à la crise

 0

Même si le contexte économique fragilise bien des secteurs, le marché de l’immobilier de luxe parisien garde le cap tout en s’adaptant aux nouvelles attentes du marché. Le cap des 30 000 € au m² a déjà été franchi deux fois ces 3 derniers mois, preuve que l’immobilier de luxe continue son ascension et atteint de nouveaux sommets. Le Groupe Mobilis, spécialiste de l’immobilier haut de gamme parisien, fait le point sur le premier trimestre 2023 qui annonce des résultats plus qu’encourageants pour le reste de l’année.

Le marché du luxe s’étend aux 20 arrondissements

S’il y a des quartiers historiques tels que le 6e, 7e, 8e, d’autres attirent de plus en plus comme le 19e et 20e avec des acheteurs qui recherchent un accompagnement sur-mesure. Le 10e arrondissement (Gare du Nord) attire quant à lui davantage une clientèle d’affaires et étrangers. Et l’une des dernières tendances est de trouver une vie de village dans la capitale avec des grandes terrasses dans les quartiers du 11e, 12e et 20e arrondissement. 

“Si l’immobilier destiné aux biens d’usage observe une tendance baissière, ce n’est pas le cas pour le secteur du luxe. La preuve avec ces nouveaux quartiers en vogue qui attirent de plus en plus cette clientèle aisée. Le contexte économique étant parfois difficile et couplé avec de nombreuses réglementations souvent mises à jour, nous remarquons bien que le rôle et la qualité d’intermédiaire que nous portons est encore plus important qu’avant avec des exigences en hausse de la part de nos clients”, explique Léonard Cesari, Directeur du Groupe Mobilis.

Des délais de vente qui s’allongent

Le secteur de l’immobilier tous segments confondus doit jongler avec différents leviers qui impactent sa santé, tels que la hausse des taux d’intérêt, les difficultés d’accès au crédit, les obligations de rénovation énergétique, l’augmentation généralisée de la taxe foncière, des charges et des coûts de travaux. Autant de raisons qui allongent les délais de commercialisation. En effet, pour certains biens que l’on qualifie “mal pricés”, le temps de commercialisation passe de 3-4 semaines à 2 mois. Et ce, malgré un travail de “due diligence” important réalisé en amont pour éviter les annulations d’achat. 

Pour Le Groupe Mobilis, l’élément essentiel pour éviter cette problématique est de réaliser une estimation exacte répondant précisément aux attentes du vendeur et de l’état du marché actuel.

Paris : une valeur refuge pour diversifier son patrimoine

L’immobilier de luxe reste une valeur refuge et occupe une place de choix dans le patrimoine des français, il représente 68% de leur patrimoine net. De plus, la capitale est choisie pour sécuriser et diversifier son patrimoine, et profite d’une image de marque qui demeure insensible aux crises. 

Paris est à la première place des métropoles les plus recherchées par UHNWI (« Ultra High Net Worth Individuals ») : les personnes possédant un patrimoine dépassant les 27 millions d’euros d’actifs neufs. Cette catégorie de clientèle est particulièrement exigeante sur les critères fondamentaux : localisation, immeuble, étage, extérieur, vue dégagée et hauteur sous plafond. Un nouveau critère émerge dans cette liste : l’éco-responsabilité, notamment pour les projets de rénovation et/ou de construction. Pour répondre à ces attentes, Le Groupe Mobilis a créé début 2023 une branche commercialisation et valorisation avec des critères haut-de-gamme et éco-responsables.

Un appartement, place de l’Odéon, à près de  20 000€/m², vendu en un week-end

“L’immobilier de luxe continue son ascension et atteint de nouveaux sommets. Alors qu’il y a encore 4 ans (avant la crise sanitaire), le panier moyen était de 11 500€/m², nous avons récemment vendu en un week-end un appartement, Place de l’Odéon, à près de 20 000€/m² où tout est à refaire. La rapidité de cette vente démontre l’attractivité du marché et l’efficacité d’un appartement bien “pricé” : c’est-à-dire qui correspond au marché du moment« , conclut Léonard Cesari.

Source : Groupe Mobilis
Par MySweetImmo