Immobilier : « Mieux vaut se préparer à une année 2024 difficile et avoir une bonne surprise », Olivier Princivalle (FNAIM Grand Paris)

Olivier Princivalle, président de la FNAIM du Grand Paris, est l’invité de Mon Podcast Immo. Il fait le point sur le marché immobilier qui traverse une crise sévère.

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Ariane Artinian reçoit Olivier Princivalle, président de la FNAIM du Grand Paris, en direct du RENT, le rendez-vous de la Proptech, dans un nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Il fait le point sur le marché immobilier en souffrance.

Les agents doivent collaborer pour renforcer leur activité

« La crise est sévère. Rappelons-nous quand même que les agents immobiliers se sont sortis de toutes les crises immobilières précédentes. Il faut néanmoins de la résilience et du courage. C’est difficile, le secteur perd des effectifs à cause de la baisse d’activité liée au manque de financement. L’important dans cette période, et je le dis pour les agents immobiliers, c’est de ne pas rester seul, de collaborer avec des confrères, pour renforcer son activité, et de se rapprocher, pourquoi pas, d’un syndicat professionnel comme la FNAIM. »

De l’importance de disposer de réserves de trésorerie solide

Pour Olivier Princivalle, l’année 2024 devrait être encore rigide puisque la baisse des taux d’intérêt n’est pas pour tout de suite. Selon lui, il vaut mieux s’y préparer quitte à avoir finalement une bonne surprise.

Pour sortir de cette crise, les agents doivent, selon lui, revenir aux fondamentaux du métier et de la gestion d’entreprise. Heureux sont ceux qui avaient mis de l’argent de côté pendant les dernières années fastes de l’immobilier. « Lorsqu’on fait des résultats, certes, on doit investir mais il est important également de se constituer des réserves de trésorerie solides parce que la transaction est un marché en dents de scie. »

L’euphorie sur le marché et la publicité faite autour du métier d’agent immobilier a créé des vocations mais auraient-elles laissé penser à certains que l’immobilier est un métier facile ?

« Il est facile quand le marché est porteur mais, dans un contexte compliqué, c’est une autre affaire. Les agents immobiliers les moins impliqués souffrent aujourd’hui. Beaucoup mettent la clef sous la porte. Les meilleurs resteront. »

Par Olivia Delage