Copropriété : Pour 84% des copropriétaires, la gestion des charges énergétiques est une problématique majeure

Pour une large majorité de copropriétaires interrogés, les charges liées à l’énergie sont devenues une source de préoccupation croissante. 84,1 % d’entre eux jugent que la gestion de ces charges est désormais une problématique majeure.

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Monimmeuble.com et le courtier en énergie Opéra Énergie dévoilent les résultats d’une étude sur les charges énergétiques des copropriétés. Un enjeu croissant face à l’augmentation constante des coûts et à une réglementation de plus en plus complexe.

En France, 11,5 millions de logements, soit plus d’un quart du parc de logements du pays, sont sous le régime de la copropriété. Avec la crise énergétique récente, les copropriétés ont été poussées sur le devant de la scène médiatique, au même titre que les entreprises, voyant elles aussi leurs budgets de gaz et d’électricité flamber.

Aujourd’hui, la France semble avoir tourné la page de cette crise sans précédent. Qu’en est-il pour les copropriétés ?

Le coût de l’énergie, un sujet clé pour les copropriétés

Pour une large majorité de copropriétaires interrogés, les charges liées à l’énergie sont devenues une source de préoccupation croissante. 84,1 % d’entre eux jugent que la gestion de ces charges est désormais une problématique majeure.

Renégocier les contrats d’énergie se révèle être un défi pour 54,3 % des copropriétaires, et 51,8 % éprouvent des difficultés à suivre les évolutions des marchés énergétiques. De plus, choisir un fournisseur d’énergie adapté à leurs besoins demeure un casse-tête pour 42,1 % des copropriétaires.

Être accompagné dans la gestion de ses budgets énergie : une option encore peu exploitée par les copropriétés

Alors qu’ils jouent un rôle central dans la gestion des contrats d’énergie, la plupart des syndics de copropriétés hésitent encore à se tourner vers des experts du secteur pour optimiser et sécuriser leurs budgets de gaz et d’électricité. Ainsi, selon les conseils syndicaux interrogés, 67,2 % des syndics choisissent de ne pas se faire accompagner par un courtier en énergie lors de la mise en concurrence des contrats.

L’étude pointe une méconnaissance du métier de courtier en énergie qui vient entraver son image et freiner son recours. Ainsi, la décision de ne pas s’appuyer sur un courtier en énergie lors de la renégociation de ses contrats est souvent motivée par un manque de confiance (20,6 %). Toujours selon les répondants de l’étude, 13 % des syndics jugeraient aussi cette démarche trop onéreuse. Or, l’intervention d’un courtier en énergie est rémunérée directement par le fournisseur en tant qu’apporteur d’affaires ! Plus largement, 18,3 % des syndics ne connaîtraient tout simplement pas le métier de courtier en énergie.

 Les bénéfices du courtage en énergie mis en avant

Toutefois, ceux qui font appel à ces professionnels en retirent des bénéfices significatifs rapporte l’étude. Par exemple, 35,9 % des syndics accompagnés ont pu bénéficier de meilleurs prix sur leurs contrats d’énergie. De plus, un même pourcentage a gagné un temps précieux dans la gestion des contrats. Les conseils d’expert apportés par les courtiers ont également été très bénéfiques pour 43,8 % des syndics, leur permettant d’optimiser leur stratégie d’achats d’énergie à court comme à long terme.

Par MySweetImmo