DPE : « Des seuils adaptés pour les petites surfaces depuis le 1er juillet », Éric Houdet

Des changements importants sont entrés en vigueur le 1er juillet concernant le DPE pour les logements de moins de 40 m². Le décryptage d’Éric Houdet, Fondateur de Homapi.

Éric Houdet

© Homapi

Éric Houdet, Fondateur de Homapi

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Depuis le 1er juillet, les bailleurs et propriétaires de logements de moins de 40 m² doivent se conformer à de nouvelles normes concernant le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ces modifications, établies par l’arrêté du 25 mars dernier, visent à ajuster les seuils de consommation énergétique pour mieux prendre en compte les spécificités des petites surfaces. À quand une évolution pour les rez-de-chaussée et les derniers étages qui sont aussi lourdement impactés ? 

Avant le 1er juillet …

Avant le 1er juillet, les logements situés à moins de 800 mètres d’altitude devaient respecter des critères stricts pour éviter de tomber dans la catégorie G, la moins favorable sur l’échelle du DPE. À savoir, qu’au-delà de 800 m d’altitude, les données pour les DPE n’étaient pas les mêmes car le seuil des étiquettes avait été établi en fonction des zones climatiques ainsi que des altitudes. 

Par exemple, une consommation d’énergie primaire inférieure à 70 Kwh/m²/an était nécessaire pour obtenir la catégorie A, tandis qu’une consommation dépassant 420 Kwh/m²/an conduisait à une classification en catégorie G.

Après le 1er juillet …

Désormais, les logements de moins de 40 m² bénéficient de seuils spécifiques adaptés à leur taille réduite. Par exemple, un logement de 30 m² peut être classé en catégorie A s’il consomme moins de 75 Kwh/m²/an. En cas d’isolation insuffisante, l’étiquette G n’est appliquée qu’à partir de 439 Kwh/m²/an. Pour une surface encore plus réduite, comme 20 m², le seuil maximal est fixé à 87 Kwh/m²/an pour obtenir une classification adéquate.

Ces ajustements visent à mieux refléter la réalité énergétique des logements de petite surface, souvent pénalisés par les critères standards du DPE en vigueur jusqu’à présent. Ils permettront aux bailleurs et aux propriétaires de mieux évaluer et communiquer sur la performance énergétique de leurs biens, tout en répondant aux exigences réglementaires en matière de location et de vente immobilière.

Par MySweetImmo