Crise de l’immobilier : « Le pire est derrière nous… mais la reprise prendra du temps », Thomas Lefebvre (SeLoger Meilleurs Agents)
Zoom sur la conjoncture immobilière avec Thomas Lefebvre, vice président data du groupe SeLoger – MeilleursAgents au micro d’Ariane Artinian.
Thomas Lefebvre est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le vice-président du groupe Se Loger – MeilleursAgents fait le point sur l’état du marché immobilier en cette rentrée 2024.
Une légère reprise après trois ans de baisse
Après une longue période de ralentissement, le marché immobilier montre des signes encourageants. « Ce n’est pas encore la fête, mais ça va mieux », assure Thomas Lefebvre. Le nombre de transactions, bien que toujours en dessous des standards pré-COVID (autour de 770 000 contre 1,2 million après la crise sanitaire), cesse de diminuer. Cette stabilisation marque un tournant important après trois ans de baisse.
En ce qui concerne les prix, la dynamique baissière ralentit également. « La baisse des prix continue, mais moins fortement. On est passé de -3% à -1% sur un rythme annuel, et la baisse devrait s’atténuer d’ici la fin de l’année », explique Thomas Lefebvre. Les prévisions sont claires : les prix vont encore s’effriter légèrement jusqu’au printemps 2025 avant de repartir à la hausse.
Faut-il acheter ou attendre ?
La grande question qui taraude tout acheteur potentiel est : est-ce le bon moment pour se lancer ? Selon Thomas Lefebvre, si vous êtes solvable et avez un projet à long terme, cela peut être une opportunité. « Même avec des taux élevés aujourd’hui, vous pourrez toujours renégocier plus tard », souligne-t-il. Le marché actuel offre encore des marges de négociation intéressantes pour les acheteurs, tandis que les vendeurs contraints continuent à dominer les transactions.
Certaines villes ont été plus sévèrement impactées que d’autres. « Paris a vu ses prix chuter de 15% depuis 2020, c’est deux fois plus qu’en 2008 », observe Lefebvre. D’autres grandes villes comme Lyon et Nantes connaissent également des baisses significatives, avec des prix en recul de 6% à 8% sur un an.
L’épisode se conclut sur une note optimiste : la reprise est en vue pour 2025.
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