Immobilier Paris 20e : Une nouvelle colocation ouvre dans le quartier branché de Charonne
Une colocation de 333 m² d’espaces communs entièrement équipés et meublés et de 30 chambres ouvre dans le quartier de Charonne, dans le 20ème arrondissement de Paris. Avis aux intéressés …
Lancé il y a une dizaine d’années en France, le marché du coliving connaît une croissance fulgurante, tout particulièrement depuis le Covid où les jeunes actifs se sont sentis extrêmement isolés. Avec la crise du logement et la montée en puissance du télétravail, le coliving répond également à un besoin essentiel de flexibilité et de confort tout en créant du lien social.
Opérateur de coliving, Cohabs ouvre sa nouvelle maison, Charonne 66, et s’apprête à accueillir ses 30 nouveaux membres.
Confort, services et animation
Située dans le quartier de Charonne, considéré comme « l’un des quartiers les plus cool d’Europe » par The Guardian, la maison comprend : 333 m² d’espaces communs entièrement équipés et meublés, 30 chambres de 9 à 29 m², 2 cuisines, 1 grand salon, 2 espaces de coworking de 8 m², une grande salle de sport de 39 m², une salle de loisirs au sous sol, un jardin de 90 m² (avec un terrain de pétanque, un salon extérieur et un rack à vélo.), un espace de stockage pour les valises et une grande buanderie toute équipée.
Une fois installés, les membres ont accès à des services premium et peuvent participer à des expériences locales organisées par Cohabs pour vivre au mieux la ville ! Un tournoi de pétanque aura ainsi lieu cette semaine ainsi qu’un afterwork.
“La location inclut toutes les dépenses courantes (eau, électricité, internet, assurance, Netflix, les produits d’épicerie courants, etc.) et le ménage des parties communes. Nous avons enlevé tout ce qui générait des conflits dans une colocation traditionnelle, pour que nos membres vivent la meilleure expérience possible. Une équipe de maintenance est également disponible dès qu’ils en ont besoin”, précise Thomas Leuci, DG Cohabs pour l’Europe du Sud.
Améliorer le parc immobilier existant
La start-up achète a rénové les espaces elle-même. Les travaux ont duré huit mois afin de réhabiliter la bâtisse. Désireuse de concevoir une maison partagée durable et à fort impact, la start-up a fait appel à des partenaires engagés en matière d’écologie : Duplex Studio (chaises fabriquées à partir de matériaux de récupération), Tricycle (feutres de seconde main pour parement mural acoustique dans l’espace de coworking), Place Tic (fournisseur de plastique recyclé pour les tables et luminaires), Bonnuit (matelas fabriqués en France).
Le projet intègre ainsi 50 % de matériaux naturels, innovants, de seconde main et recyclés. Et 80 % du budget total a été alloué à des choix positifs pour l’environnement, que ce soit l’isolation, la peinture en passant par le mobilier, afin de réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2.
L’identité visuelle est quant à elle audacieuse, caractérisée par des éléments de design modernes, des lignes épurées, un style graphique fort, des couleurs vives comme le rouge, le vert et le métal. L’objectif étant de créer une sensation de fraîcheur tout en conservant un design cohérent et percutant.
“Il s’agit de la première maison conçue pour que 30 personnes partagent les espaces communs. C’était un véritable pari ! C’est pourquoi nous nous sommes concentrés sur l’agencement, la circulation et l’expérience commune ainsi que la complémentarité des espaces communs. Pour ce faire, nous avons créé une pièce maîtresse qui réunit la cuisine et la salle à manger, encourageant l’interaction et favorisant un sentiment de communauté parmi tous les membres”, poursuit Thomas Leuci.
Une expérience humaine extrêmement riche
Toutes les chambres du Charonne 66 ont déjà trouvé preneur. Le profil des membres est extrêmement varié : une parité homme/femme, âgés de 20 à 36 ans, de plusieurs nationalités différentes (français, anglais, allemands, espagnols, italiens, argentin, etc.), avec chacun leur propre histoire.
“Le travail de sélection des membres est important pour constituer la meilleure ambiance possible et faire en sorte de développer de l’inter-culturalité et de l’inter-générationnel”, conclut Thomas Leuci.