Immobilier 2020 : La conjoncture devrait rester bien orientée selon la FNAIM

L’immobilier de record en record, c’est le titre de la dernière note de conjoncture de la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM). Focus.

Immobilier record
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Toujours pas de nuages sur le marché de l’ancien

Taux des crédits au plus bas, prix des logements et nombre de transactions au plus haut : la conjoncture du marché du logement continue d’être très bien orientée, et devrait le rester en 2020. Peu de nuages à l’horizon donc, et l’extrême faiblesse des taux continue d’agir comme un anticyclone pour le marché. La confiance des ménages dans la situation économique continue de s’améliorer et se situe au-dessus de sa moyenne de long terme (106 points contre 100).  Le nouveau baromètre FNAIM trimestriel du marché du logement indique qu’une poursuite de la dynamique du marché est attendue par les professionnels de l’immobilier.

L’immobilier un placement peu risqué dans un contexte d’aversion au risque

Outre ces éléments conjoncturels, le marché reste soutenu par des éléments structurels forts : le manque d’attractivité relative des autres placements financiers, le pouvoir d’achat relativement dynamique des ménages (en particulier en 2019) ainsi que la baisse du taux de chômage ces dernières années, une démographie toujours favorable (progression du nombre de ménages), un modèle français de crédit à l’habitat assez prudent (taux fixes pour les crédits, faible taux de créances douteuses, …) ou encore le fait que l’immobilier soit considéré comme un placement peu risqué dans un contexte général d’aversion au risque.

L’écart se creuse entre certains métropoles et les secteurs ruraux à la peine

La très bonne santé générale du marché cache toutefois des disparités géographiques importantes et profite surtout à Paris et certaines grandes métropoles régionales, tandis que bon nombre de secteurs ruraux sont à la peine. Il s’agit d’un marché à plusieurs vitesses. Le processus de métropolisation, observé également dans d’autres pays avancés, se poursuit et oriente la demande vers les zones les plus denses.
Si la construction devrait poursuivre sur sa tendance baissière à court terme, il faudra surveiller l’évolution des permis de construire au second semestre 2020, et guetter un éventuel rebond post-élections.
Par MySweet Newsroom