Immobilier : Quand la résidence secondaire devient principale …
Si la résidence secondaire a longtemps été cantonnée aux vacances et week-end prolongés, de plus en plus de propriétaires décident d’y consacrer plus de temps, voire de transformer celle-ci en résidence semi-principale.
Depuis la crise sanitaire et l’essor du télétravail, les résidences secondaires attirent de plus en plus de Français.
Hausse de la demande des acquéreurs qui cherchent à s’éloigner de la ville
Depuis la pandémie de Covid-19, la demande des acquéreurs qui cherchent à s’éloigner de la ville et la vie urbaine en achetant une résidence secondaire à la campagne ou dans des régions plus reculées est en forte demande. Un attrait confirmé par le Groupe Mercure Forbes Global Properties qui constate également de nouveaux usages. En effet, de plus en plus de propriétaires décident d’y consacrer plus de temps, voire de transformer celle-ci en résidence semi-principale.
Mercure Forbes Global Properties constate une tendance en progression avec 22% de compromis signés pour ce premier trimestre 2023 versus 2022. Une des raisons de cet intérêt croissant réside justement dans la porosité entre le logement principal et la résidence secondaire.
Le marché des résidences secondaires est florissant
En effet, on a vu se développer de manière significative le nombre de résidences secondaires dans les régions rurales et les petites villes, due à une augmentation de l’intérêt pour les modes de vie plus durables et les possibilités de télétravail. Le marché des résidences secondaires en France est important et reste ainsi centré sur certaines régions et villes qui attirent les acheteurs pour leurs caractéristiques géographiques, architecturales et d’accessibilité.
Les régions recherchées ? La Côte d’Azur, la Provence, la Normandie ou le Grand Ouest
Olivier de Chabot, directeur général du groupe, précise : « les destinations historiquement prisées comme la Côte d’Azur, la Provence, la Normandie ou le Grand Ouest continuent d’exercer leur attractivité et de maintenir leurs prix, et l’on observe un effet de bord sur les régions voisines, dans le Languedoc, le Centre Val de Loire ou encore le long du Cher par exemple. Parallèlement, certaines régions méconnues restent particulièrement abordables alors qu’elles recèlent de très belles opportunités pour établir une résidence secondaire, comme les Hauts de France, la Vallée de la Marne, la Drôme provençale et la Haute Saône, en offrant un patrimoine architectural de très grande qualité ».
Sur le territoire, les prix des résidences secondaires se maintiennent sur le segment des beaux biens, là où ceux nécessitant des travaux ont tendance à légèrement décoter en raison de l’indisponibilité des entreprises et de l’augmentation du coût des matières premières.
Le marché des résidences secondaires d’excellence en France offre également de nombreuses opportunités pour les investisseurs et les acheteurs, avec de très beaux biens disponibles qui présente de belles caractéristiques.
Un pied-à-terre en ville, notamment pour le travail
Dans les nouveaux usages, le groupe observe que certains nouveaux acquéreurs ont même fait le choix d’emménager dans leurs résidences secondaires à l’année.
Et fait inédit, cette année, le groupe Mercure Forbes Global Properties observe une nouveauté : l’acquisition d’une résidence secondaire à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes ou Toulouse, en hypercentre. Là où les familles recherchaient surface, extérieur et fonctionnalité il y a 4 ans pour y vivre à l’année, ils désirent désormais un appartement avec du cachet, idéalement situé dans la ville, sans obligation d’extérieur, pour établir un pied-à-terre régulier, notamment pour le travail.
Source : Mercure Forbes Global Properties