Immobilier île d’Oléron : Une ancienne colonie de vacances devient une résidence de 63 logements de standing
Le Groupe François 1er a transformé « La Maison Heureuse » en une résidence de 63 logements neufs. Classé aux monuments historiques, ce bâtiment tourné vers l’océan a été rénové en préservant son caractère authentique, art déco et balnéaire, ainsi que ses éléments architecturaux.
En 2018, le Groupe François 1er a entrepris la transformation de « La Maison Heureuse » en une résidence comprenant 63 logements flambant neufs. Malgré son statut de monument historique, ce bâtiment orienté vers l’océan a subi une rénovation complète tout en préservant son véritable caractère, fortement ancré dans le style art déco et balnéaire, ainsi que ses remarquables éléments architecturaux. La préservation de ce site au caractère singulier a constitué un défi considérable.
Située entre un chenal et une forêt, non loin d’une plage de sable fin, les futurs occupants profiteront d’un emplacement idéal et d’une atmosphère de vacances, dans des logements de grand standing.
Un emplacement idéal à Boyardville, dans un quartier au bord de l’eau
Implantée au centre de Boyardville, un village intégré à la commune de Saint-Georges-d’Oléron et à l’entrée de l’île d’Oléron, « La Maison Heureuse » se situe à deux pas des commerces, d’un marché de produits frais et d’un port de plaisance.
On y retrouve aisément les nombreuses plages en prenant des pistes cyclables aménagées. À moins de cinquante mètres, au bout d’un chemin de sable, les résidents bénéficieront d’une magnifique plage de sable fin offrant des vues sur le Fort Boyard et l’île d’Aix. Une invitation à voyager dans le temps, dans une atmosphère de vacances !
« La Maison Heureuse » : un lieu historique emblématique depuis la construction du Fort Boyard
Au moment de la construction du Fort Boyard, décidée par Napoléon 1er en 1803, il fut nécessaire d’aménager au plus près des logements pour les ouvriers et l’intendance, soit environ 300 personnes. Un vaste ensemble de bâtiments est alors construit cette année-là : « l’établissement de la Marine », destiné à abriter les magasins, les logements des ingénieurs, militaires, artisans et ouvriers qui œuvrent sur le fort et à la construction des autres forts de la côte est au XIXe siècle. Ces aménagements sont d’ailleurs à l’origine du village de Boyardville. Mais une fois la construction du fort terminée, l’endroit fut déserté.
Durant le 20e siècle, ce bâtiment a eu plusieurs vocations : celle d’y accueillir des colonies de vacances en 1927, des enfants espagnols réfugiés de la guerre d’Espagne jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, un centre expérimental pédagogique maritime, avant d’être occupé par une ZAD (zone aquatique à défendre) contre le projet dit « de la Malconche ». Un projet pour en faire un centre de rééducation pour des sportifs de haut niveau a ensuite été mis à l‘étude. Celui-ci n’ayant pas abouti, l’établissement a été mis en vente.
Le Groupe François 1er a acquis le bâtiment en 2018 afin d’y créer 63 logements. Cette grande maison de bord de mer, classée aux monuments historiques en 2003 présente un intérêt historique et patrimonial ainsi qu’une architecture typiquement balnéaire et régionaliste, avec plusieurs éléments architecturaux essentiels à préserver.
Une rénovation complexe de 30 mois et un travail de recherche pour restaurer ce site unique
Premier travail de rénovation, celui des façades afin de rechercher avec exactitude l’enduit d’origine. Plusieurs essais ont été nécessaires concernant la granulométrie du sable, la machine utilisée pour l’appliquer, la vitesse de projection et les dosages de l’enduit.
En collaboration avec l’Architecte des Bâtiments de France, et piloté par l’agence Perrot et Richard, le Groupe François 1er a recherché la couleur exacte de la peinture des façades dans les années 20.
Autre particularité de ce projet de rénovation, retrouver le terrazo historique, un revêtement de sol typique des années 20 et une technique de pose à reproduire à l’identique.
Un soin particulier a été apporté à la restauration des parties communes (halls et escaliers), à la qualité des matériaux – choisis en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France – et au suivi du chantier. Les contrevents persiennes en bois ou l’escalier ouvragé en bois ont également été restaurés.
Sans aucune adjonction contemporaine, l’ensemble immobilier offre désormais 63 logements de standing, du T1 au T4 s’étalant sur des surfaces comprises entre 33 m² à 93 m², répartis dans 10 bâtiments et offrant des places de stationnement privatives à proximité.
Quant aux abords, ils ont fait l’objet d’un traitement paysager mêlant minéral et végétal. Les allées de platanes ont été conservées et remises en état.
Source : Groupe François 1er