Crise de l’immobilier : « Les agents immobiliers doivent s’associer et diversifier leurs activités », Jean-Marc Torrollion

Comment les professionnels de l’immobilier doivent-ils affronter la crise ? Les conseils de Jean-Marc Torrollion, past président de la FNAIM au micro d’Ariane Artinian pour Mon Podcast Immo.

 0

Ancien président de la FNAIM, Jean-Marc Torrollion est présent cette année en auditeur libre au Congrès de la FNAIM. Il répond aux questions d’Ariane Artinian dans Mon Podcast Immo.

Jean-Marc Torrollion a quitté son poste de Président de la FNAIM il y a an. Il n’en reste pas moins pour autant soucieux de l’avenir de la profession et des entreprises du secteur. Président d’honneur du portail immobilier Bien’ici, il y consacre du temps en conseils, démarches, considérant que ce site reste un des très grands succès collectif de la profession. Il se consacre aussi à ses agences immobilières.

Avoir une approche innovante du métier

Son regard sur la crise ? « Je dirais deux choses aux agents immobiliers. C’est le moment d’avoir une réflexion sur son entreprise. Ai-je su la mettre à l’abri d’un retournement conjoncturel dont on sait qu’il est périodique et qu’on a tendance à oublier. Je ne crois plus aux petits transactionnaires qui travaillent dans leur coin. Il faut s’associer et diversifier son activité ».

Pour Jean-Marc Torrollion, le retour aux fondamentaux pour supporter la crise n’est pas suffisant. Ce qu’il faut surtout c’est avoir toujours une approche innovante de ce métier par rapport, notamment, aux coûts de production, à l’approche du marché, à la façon dont on rend le service … « Il faut toujours avoir à l’esprit ce besoin de modernité dans l’expérience client. »

Avoir une vision entrepreneuriale collaborative des compétences

Selon lui, l’avenir de l’agence immobilière classique est dans l’association et la diversification. « Je crois de moins en moins au fait d’aborder ce métier en solo. Il faut s’orienter vers une vision entrepreneuriale collaborative des compétences pour affronter ces crises cycliques. »

Finalement, peu d’agences ont fermé boutique à ce jour mais l’avenir va être difficile. Et si 7 à 8 000 agences immobilières venaient à disparaitre… Jean-Marc Torrollion n’en serait pas surpris.

Par Olivia Delage