Logement étudiant : N’attendez pas la fin des JO pour chercher votre studio
En juillet, sur PAP.fr, il y a + 4 % d’offres de location par rapport à l’année dernière et + 9 % à Paris. Pourquoi ? Les propriétaires qui n’ont pas réussi à louer pour les JO remettent leurs biens sur le marché pour la location classique. Alors, ne tardez pas à commencer vos recherches !
Parcoursup vous a souri. Vous avez l’école que vous voulez. Reste à trouver un logement, un petit studio pas trop cher. Mais il y a du monde au portillon : 3 millions d’étudiants, des jeunes actifs, les JO avec ses millions de touristes. Alors, comment faire ? Comment se placer ? Faut-il attendre la fin des épreuves ? Le dernier jour des JO ? Absolument pas ! PAP.fr vous explique pourquoi avec ou sans JO, on peut trouver un appartement.
Pas d’effet JO dans de nombreux villes
Cela fait un siècle que les JO n’ont pas eu lieu à Paris et cela peut-être vu comme une grande source d’espoir, mais également comme une source de perturbation. Beaucoup d’étudiants pensent qu’ils ne pourront jamais trouver avant les JO, persuadés que tous les biens sont réservés pour l’occasion et qu’ils reviendront sur le marché après la fin des épreuves. La tentation est donc d’attendre la fin des jeux. Mais c’est un mauvais choix.
Pour commencer, dans de nombreuses villes de France, les JO auront un effet faiblement perturbateur. C’est le cas pour toutes les villes qui ne connaissent pas un tourisme fort le reste de l’année et qui recevront quelques épreuves : Châteauroux, Saint-Etienne ou encore Lille.
Dans ces villes, l’enjeu de louer pour les JO est moindre. Il n’y a donc aucune raison d’attendre la fin des Jeux pour se mettre en recherche d’un logement. En revanche, pour les villes du Sud comme Nice ou Marseille, cette question est plus pertinente. Et pour Paris ou l’Île-de-France, c’est là que tout se joue. Mais là encore, tout est possible et vous pouvez trouver avant les JO.
À Paris, il faut partir en quête dès maintenant
Il faut séparer l’effervescence médiatique de la réalité. On a beaucoup parlé des JO, peut-être trop, et le focus médiatique sur la possibilité de gain a pu être trompeur. En effet, la ferveur des médias autour des revenus générés par les JO a créé une situation de suroffre. Il y a beaucoup trop d’offres sur le marché de la location saisonnière.
Résultat : bon nombre de propriétaires n’ont toujours pas trouvé de locataires et savent qu’il est aujourd’hui trop tard pour louer pendant les JO. Ils décident donc de remettre leur logement en location classique dès maintenant.
Ne manquez pas le début de l’été
C’est là que l’on trouve le maximum d’offres de location. D’habitude, il y a environ 20 % d’offres en plus à cette période de l’année qu’en septembre. Et cette année, en plus, il y a une progression de 9 % des offres par rapport à l’année dernière. Il est donc très probable qu’il y ait plus d’opportunités maintenant qu’il y en aura en septembre !
Trouver un logement peut prendre du temps, surtout dans les grandes villes comme Paris. Il faut constituer un dossier de location, rassembler les pièces, effectuer les visites, et si vous n’êtes pas dans la même ville, il faudra vous déplacer. Tout cela doit être fait dans de bonnes conditions, à une date raisonnable de votre rentrée, et surtout avec le moins de candidats possible.
Évitez le rush de fin août
Attendre jusqu’en août ou septembre peut réduire considérablement vos options, car beaucoup d’appartements seront déjà pris. Et vous serez pressé par le temps. On assiste chaque année à une véritable saturation de la demande étudiante juste avant la rentrée.
Cette année plus que les autres, la fin août devrait être particulièrement soutenue en termes de demande, notamment en raison des étudiants qui vont attendre la fin des JO pour se mettre en recherche de leur logement.