Locataire, colocataire, propriétaire de résidence secondaire : Quelle assurance habitation souscrire ?
Une assurance habitation doit être choisie avec soin. Le but est de sélectionner un contrat en adéquation avec son mode de vie et son type de résidence. Suivez le guide !

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Une assurance habitation permet d’être couvert contre les sinistres susceptibles de porter atteinte à son logement. La diversité des modes d’habitat implique cependant de répondre à différentes exigences. Les assureurs proposent à cette fin des formules adaptées à chaque besoin.
Quelle est la meilleure assurance habitation quand on est locataire ?
Avant de louer une maison ou un appartement, il importe de connaître les règles qui s’appliquent ici en matière d’assurance habitation.
Une obligation légale
Le locataire d’une résidence louée via un bail d’habitation est tenu par la loi de souscrire une assurance habitation. Il doit par ailleurs présenter l’attestation du contrat d’assurance à son propriétaire à des moments définis : durant la remise des clés ainsi qu’une fois par an (à la demande du détenteur du logement). Si le locataire refuse de s’acquitter de la formalité, le propriétaire est autorisé à procéder à la résiliation du bail. Il peut par ailleurs souscrire une assurance risques locatifs pour le compte du locataire.
Quid des garanties à souscrire ?
En matière d’assurance habitation, un locataire est seulement dans l’obligation d’être couvert contre les risques locatifs (on parle également de « garantie responsabilité civile locative »). Sont exclusivement considérés ici les dommages causés à l’habitat, dont les incendies, les dégâts des eaux et les explosions. Pour davantage de sérénité, il est néanmoins recommandé d’opter pour une couverture plus complète. Dans cette perspective, les assureurs proposent différentes options permettant de concilier budget et protection. Par exemple, la MAIF propose trois formules d’assurance habitation différentes : « essentiel », « à la carte » et « tout inclus ». Cette dernière octroie au souscripteur des garanties renforcées visant à envisager toutes les éventualités. Elle intègre notamment des clauses protégeant le locataire contre les dommages électriques, les dégâts subis par les biens extérieurs, etc. La défense des droits comme des responsabilités est bien entendue incluse.
Des contrats d’assurance habitation dédiés aux colocataires
La colocation constitue une forme d’habitat qui présente des dispositions particulières quant à l’assurance habitation.
S’assurer lorsque l’on vit en colocation : que dit la loi ?
Vivre en colocation requiert qu’au moins un des colocataires soit couvert par une assurance habitation. Si tel est le cas, l’obligation légale d’assurance est remplie. Il est toutefois préférable que chaque colocataire souscrive un contrat d’assurance habitation. En effet, lorsque survient un sinistre, chaque résident doit s’acquitter de sa part de responsabilité. Celle-ci est définie selon le montant du loyer payé par chacun d’entre eux. Lorsque advient un changement de colocataire, la liste des résidents doit impérativement être mise à jour.
Comment s’assurer dans le cadre d’une colocation ?
Un colocataire dispose de plusieurs options pour assurer son logement. Dans le cadre d’un unique bail commun, l’assurance habitation sera souscrite par un seul des colocataires. Il devra déclarer les cosignataires du bail afin de garantir leur prise en charge. Lorsque chaque colocataire a individuellement signé un contrat de bail, peut également souscrire un contrat d’assurance habitation avec les garanties qu’il désire. Il est ici préférable – même si cela n’est pas obligatoire – que tous s’assurent au sein de la même compagnie.
Colocation : quelles garanties choisir pour être mieux couvert ?
La garantie « risques locatifs » se révèle la seule obligation qui incombe aux colocataires. Ce type de couverture s’avère cependant insuffisant. D’autres garanties sont à prévoir pour bénéficier d’une sécurité optimale, dont celle dite « dommage aux biens ». Une formule qui couvre la responsabilité civile vie privée des habitants de la colocation est par ailleurs essentielle. L’assuré est par ce biais couvert s’il cause des dégâts à un tiers.
Comment assurer intelligemment une résidence secondaire ?
Une résidence secondaire n’est occupée que de façon occasionnelle. Elle n’en reste pas moins soumise à des risques de sinistres qui rendent nécessaire la souscription d’une assurance habitation.
Est-il obligatoire d’assurer une résidence secondaire ?
La réponse à la question diffère selon que les lieux sont occupés par le propriétaire ou par des locataires. Dans le premier cas, la loi n’impose aucune obligation. Toutefois, devant les conséquences associées à un défaut d’assurance, il est chaudement recommandé d’assurer son logement. Si les habitants occupent le logement en location ou en colocation, la garantie responsabilité civile est alors requise.
Quelle formule d’assurance est la plus adaptée à une résidence secondaire ?
Les assureurs, dont MAIF, proposent plusieurs contrats avec un niveau de couverture plus ou moins étendu. Veillez à ce que figure systématiquement la garantie « dommage aux biens » qui couvre non seulement le logement, mais également le mobilier. Elle s’avère primordiale, notamment du fait que les résidences secondaires ne sont pas occupées en permanence. Moins surveillées, elles sont davantage exposées aux risques de vols, d’incendies, etc. Précisons que certains contrats prévoient par ailleurs des extensions de garantie, voire une clause d’inhabitation. Celle-ci annule l’indemnisation en cas d’inoccupation prolongée du logement (de 60 à 90 jours en fonction des compagnies d’assurance).
Il existe autant de contrats d’assurance habitation que de modes d’habitats. Les locataires, colocataires ou propriétaires de résidences secondaires peuvent ainsi trouver une formule ajustée à leur mode de vie.