Immobilier ou entrepreneuriat : « Ne planifiez pas trop, foncez ! », Yann Darwin (Greenbull group)

D’un salaire de pompier à un groupe de 250 millions

Yann Darwin est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il revient sur un parcours singulier : pompier professionnel à Clermont-Ferrand jusqu’en 2016, il devient investisseur, marchand de biens, entrepreneur, et cofondateur de Greenbull, un groupe aujourd’hui valorisé à 250 millions de dollars, selon ses fondateurs.

L’envie d’entreprendre l’habite dès ses débuts. Avec un revenu modeste mais un statut solide auprès des banques, il commence à investir dans l’immobilier dès ses premières années en caserne. « J’ai compris très tôt que si je voulais construire quelque chose, je devais me lancer. Pas dans dix ans, maintenant », explique-t-il. Ce pragmatisme l’amène à quitter la fonction publique pour créer sa première entreprise, puis à rejoindre ses associés à Nice, avant de partir à Dubaï, attiré par un écosystème qu’il juge plus favorable à l’initiative et à la prise de risque.

Dubaï : un marché immobilier sous tension, mais plein d’opportunités

Depuis 2018, Yann Darwin réside à Dubaï, où il concentre ses activités immobilières. Il y voit un marché en forte croissance, tiré par l’arrivée de capitaux internationaux et une politique d’attractivité assumée. Selon lui, les fondamentaux sont solides : une population en hausse, un afflux de résidents fortunés, une offre de logements en retard sur la demande et un besoin de rénovation massif.

Le modèle de Greenbull repose sur une stratégie bien identifiée : acheter des villas « anciennes », les rénover complètement, puis les revendre sur le segment du luxe. « Nos biens se vendent entre 7 et 20 millions de dollars. Il y a encore une forte demande sur ces produits, venus du monde entier. » Parmi les nationalités des acquéreurs, des Européens, des Asiatiques, des Russes, des Anglais, ou encore des Africains. La stabilité perçue des Émirats et la neutralité géopolitique de Dubaï jouent, selon lui, un rôle clé dans l’attractivité du marché.

Une méthode d’investissement accessible… et à risques

Pour permettre à des investisseurs non-résidents de participer à ce marché, Greenbull a développé la plateforme InvestDubaï.com. Le principe est simple : chaque opération correspond à une maison, les particuliers peuvent investir dès 2 000 euros dans un projet précis. Greenbull se charge de la rénovation, de la revente, et propose un partage des marges. Le rendement visé est de 15 % net de frais sur une période de 12 à 18 mois, mais sans garantie. « C’est un co-investissement. On partage les profits, mais aussi les risques. Ce n’est ni un produit garanti, ni un placement passif.», met-il en garde. Pour le groupe, la force du modèle repose sur un alignement d’intérêts : les investisseurs financent l’achat, tandis que Greenbull finance les travaux. « Nous sommes vraiment dans une logique de partenariat. Et les performances passées montrent que le modèle fonctionne. »

« Arrêtez de planifier à 5 ans »

Au-delà de l’immobilier, Yann Darwin livre dans cet épisode une vision plus large de l’entrepreneuriat. Pour lui, l’excès de planification est un piège courant. « On veut tout anticiper. Mais dans les faits, les choses ne se passent jamais comme prévu. Ce qui compte, ce sont les actions des prochaines semaines. Pas un business plan figé sur cinq ans. » Il défend un entrepreneuriat agile, basé sur la capacité à s’adapter rapidement, à tester, puis à corriger. À ceux qui hésitent à franchir le pas, il conseille de commencer petit, mais d’agir. « On peut apprendre, on peut se former. Mais à un moment, il faut se lancer. »

Vous voulez découvrir un parcours inspirant et des conseils pour investir dans l’immobilier à Dubaï ? Écoutez vite cet épisode de Mon Podcast Immo avec Yann Darwin sur MySweetimmo et sur toutes les plateformes.