« Dans l’immobilier de luxe, la confidentialité est un impératif », Sophie Berg (Daniel Féau)

Sophie Berg vient d’être nommée directrice générale déléguée du groupe Daniel Féau. Au micro Mon Podcast Immo d’Ariane Artinian, elle raconte son parcours, sa vision du marché de l’immobilier de prestige et les ambitions du groupe Féau.

 0

Sophie Berg, directrice générale déléguée du groupe Daniel Féau Belles demeures de France et directrice générale de la structure Daniel Féau Immeubles est l’invitée de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, elle décrypte son parcours atypique, et livre son regard sur le marché de l’immobilier de prestige et les ambitions du groupe.

Dans un marché du luxe de plus en plus convoité, comment fait-on la différence quand on s’appelle Daniel Féau ? « C’est notre ADN qui fait la différence. La qualité du service, la discrétion, et la passion que nous avons pour la pierre », répond Sophie Berg.

Newsletter MySweetimmo

De Columbia à Daniel Féau, un parcours hors norme

Rien ne destinait cette juriste formée à Assas à diriger l’un des groupes les plus réputés de l’immobilier de luxe. Avant 2005, Sophie Berg évolue dans l’industrie musicale, chez Columbia, aux côtés d’artistes comme Céline Dion ou Jean-Jacques Goldman. Puis l’immobilier croise sa route. Après cinq années passées en Belgique auprès de clients fortunés de banques privées, elle s’installe à Paris. Une petite annonce dans Le Figaro, un poste de négociatrice chez Daniel Féau… et quinze ans plus tard, la voici à la tête de deux entités du groupe. « J’ai gravi les échelons de terrain en terrain. La maison Féau coule dans mes veines. »

29 agences, et des projets d’expansion

Aujourd’hui, Daniel Féau compte 29 agences et 180 collaborateurs. L’enseigne, déjà bien implantée à Paris et en région parisienne, continue de se développer. « Nous sommes à Versailles et à Saint-Germain-en-Laye. Il reste encore des quartiers de Paris et de l’ouest parisien où nous pourrions nous renforcer. »

Paris, valeur refuge des grandes fortunes

Malgré les turbulences, le marché repart sur certains segments, notamment entre 1 et 3 millions d’euros. La baisse des prix et des taux a fluidifié les ventes. « Nous observons plus d’offres au prix et une baisse du stock. C’est bon signe », observe t-elle.

Sur le très haut de gamme, Paris reste prisée des acheteurs internationaux. « Chez Daniel Féau, 36 % des ventes au-dessus de 5 millions d’euros sont conclues avec des étrangers, dont 34 % d’Américains« , poursuit Sophie Berg. Cet intérêt s’explique par plusieurs facteurs : l’instabilité politique, les inquiétudes climatiques après les incendies à Los Angeles ou encore la volonté de sécuriser un patrimoine.

« Récemment, un couple américain a acheté un hôtel particulier à 20 millions d’euros dans le quartier du Luxembourg. Ils cherchaient depuis longtemps. »

L’excellence… en toute discrétion

Dans ce segment de marché, la confidentialité n’est pas une option. Elle est une condition. « Le luxe touche à l’intime. Il faut savoir accompagner sans jamais exposer. C’est tout le savoir-faire de nos équipes. » Et si elle devait donner un conseil aux jeunes femmes qui rêvent de faire carrière dans l’immobilier haut de gamme ? « Aimez ce que vous faites. Aimez les gens. Soyez vraies. Et travaillez. »

Écoutez cet épisode Mon Podcast Immo avec Sophie Berg sur MySweetImmo et sur toutes les plateformes.

Par MySweetImmo