Immobilier : La FNAIM, première organisation patronale du secteur veut changer les règles de représentativité
La FNAIM, première organisation patronale du secteur immobilier, veut changer les règles de représentativité pour mieux refléter la réalité des entreprises du terrain.
Loïc Cantin, président de la FNAIM
Près d’un salarié de l’immobilier sur deux travaille dans une entreprise adhérente à la FNAIM. Selon les chiffres de la représentativité patronale 2025-2029, la FNAIM demeure la première organisation patronale du secteur, avec 48 290 salariés, soit 48,38 % du total.
La FNAIM, premier employeur du secteur immobilier
Avec plus de 48 000 salariés recensés dans ses entreprises adhérentes, la FNAIM confirme son rôle central dans la branche de l’immobilier. Ce résultat, issu de la nouvelle mesure de représentativité patronale pour la période 2025-2029, marque une progression de plus de 5 000 salariés depuis 2021.
« Cette nouvelle reconnaissance conforte la légitimité de la FNAIM à porter la voix de l’ensemble des professionnels de l’immobilier. Elle traduit la confiance de nos adhérents et notre engagement constant à défendre et valoriser leurs métiers », déclare Loïc Cantin, président de la FNAIM.
Depuis 80 ans, la Fédération nationale de l’immobilier fédère les entreprises de la transaction, de l’administration de biens et du syndic. Elle agit pour défendre les intérêts économiques et sociaux de la profession tout en participant activement aux politiques publiques du logement.
Un rôle renforcé dans un secteur en mutation
Dans un contexte marqué par la transition énergétique, la tension sur l’accès au logement et l’évolution du parc locatif, la FNAIM entend assumer pleinement sa responsabilité de premier employeur du secteur immobilier.
« Alors que les réglementations se multiplient et que le marché se transforme, notamment sous l’effet de la transition énergétique, le secteur de l’ancien montre des signes de reprise. Cette évolution traduit aussi une réalité de terrain : de nombreux professionnels choisissent aujourd’hui la solidité d’une structure établie, plutôt que l’exercice isolé, afin de mieux traverser les mutations en cours », souligne Loïc Cantin.
La FNAIM appelle à une révision des règles de représentativité
La Fédération alerte cependant sur un point de méthode dans le calcul de la représentativité. Elle regrette que, dans la branche, les agents commerciaux soient comptabilisés comme des entreprises à part entière, au même titre que les titulaires d’une carte professionnelle.
« Contrairement à d’autres organisations, nous avons fait le choix de ne pas intégrer nos agents commerciaux dans le décompte de nos entreprises adhérentes, en raison de leur statut spécifique », précise Loïc Cantin.
En effet, un agent commercial ou mandataire immobilier indépendant exerce son activité à son compte dans le cadre d’un mandat confié par un agent immobilier détenteur d’une carte professionnelle. Pour la FNAIM, ce statut particulier ne devrait pas permettre de les compter comme des entreprises à part entière.
