Ascenseurs : 3 choses à savoir pour réduire le coût de son contrat de maintenance

Quel type de contrat faut-il établir ? Comment savoir s’il est adapté à la copropriété ? Quels sont les pièges à éviter ? La réponse de MeilleureCopro.

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L’article 79 sur la Sécurité des Ascenseurs Existants dite SAE de Juillet 2003 a rendu obligatoire la mise en sécurité des ascenseurs existants. Le syndic de copropriété a l’obligation de faire établir un contrat de maintenance de l’ascenseur pour la copropriété. MeilleureCopro, l’expert en charges de copropriété, livre les 3 points clés pour bien choisir un contrat de maintenance ascenseur.

Choisir le bon contrat : Une formule standard …

En premier lieu, il est important de vérifier que le contrat qui va être choisi est adapté à l’âge de l’ascenseur, car le type de contrat dépendra de l’ancienneté de l’équipement.  Si l’ascenseur de la copropriété est neuf, celle-ci pourra opter pour un contrat standard. En effet, en vertu des garanties après la réception des travaux, l’entreprise ayant réalisé les travaux a l’obligation de réparer ou de remplacer les éléments d’équipement qui peuvent être enlevés sans dégrader le bâti et ce pendant deux ans (on parle de garantie biennale). Ce type de contrat doit obligatoirement inclure des clauses minimales telles que les dispositions sur l’entretien de l’appareil, les modalités d’exécution du contrat et les engagements précisés du prestataire, la fréquence des visites périodiques d’entretien (entre 9 et 12 visites dans l’année), la vérification de la télé-alarme, les délais de désincarcération, les conditions du dépannage (7j/7j) et la disponibilité de l’appareil. « Un coût supplémentaire pour le remplacement de pièces telles que la porte, les serrures ou le câble est à prévoir, car elles ne sont pas prises en compte » , précise Edouard-Jean Clouet, fondateur de MeilleureCopro.

… ou un contrat étendu

L’avantage de ce contrat est qu’il intègre le remplacement de certaines pièces dans un délai prescrit par la réglementation et ce en fonction du type de pièces afin de tenir compte de la vétusté. Par exemple : 10 ans pour les pièces électroniques (armoire de commande notamment); -20 ans pour les pièces électromécanique (relais); 30 ans pour les pièces mécaniques (moteur).  Si l’ascenseur a été remis aux normes sur certaines pièces exposées à cette règle, la garantie repart à partir de la mise aux normes unique ment sur les pièces remplacées.
Dans ces conditions, si l’ascenseur a entre 2 et 10 ans, le contrat étendu couvrira les trois types de pièces.
Pour un ascenseur de plus de 10 ans, lors de la signature d’un contrat, l’étude minutieuse des pièces constitutives de l’ascenseur s’avère nécessaire car elles ne seront garanties dans la majorité des contrats que pendant les dix, vingt, ou trente premières années de leur installation. Il est important de noter également que lors des mises aux normes, la garantie repart uniquement sur les pièces remplacées.

Savoir négocier en fonction du niveau de services requis

Lors de la signature du contrat, différents éléments entrent en compte dans l’évaluation du montant.
Il y a des points importants à bien négocier, il s’agit notamment de :
– Fixer le nombre adéquat de passages de l’ascensoriste. En la matière, la loi prévoit une intervention toutes les 6 semaines au minimum, soit 9 passages obligatoires dans l’année, mais certains prestataires proposent d’aller jusqu’à
12 passages, impactant directement le montant du contrat.
– Des interventions 5j/7j VS 7j/7j : au même titre que la fréquence des passages, la disponibilité est importante. Choisir une fréquence d’intervention 5j/7j implique qu’en cas d’incident vous ne bénéficiez pas de dépannage durant les weekends, sauf si cette prestation est incluse en option, ce qui peut également engager des frais supplémentaires.
– Veiller à ce qu’il soit mentionné dans le contrat de maintenance le délai d’intervention, ainsi que le délai prévu de désincarcération (en cas de blocage de l’ascenseur) en un nombre d’heures précis, après réception de l’appel

Réduire le prix de son contrat sans perdre en qualité

La maintenance des ascenseurs est un poste de dépense conséquent qui impacte les charges de copropriété. Voici 6 pistes qui permettent de réduire son coût sans impacter la qualité selon MeilleureCopro:
1- Vérifier le sérieux de l’entreprise choisie en se renseignant sur Actradis et en se rapprochant de son syndic, d’une association de consommateur, d’un bureau d’études ou de MeilleureCopro.
2- Examiner si le contrat étendu est nécessaire. Pour les copropriétés accompagnées par MeilleureCopro , le coût d’un contrat étendu est 27% plus cher qu’un contrat standard. Il s’agit aujourd’hui d’une pratique plus répandue en province qu’en Ile-de-France.
3-Bien choisir la périodicité des passages d’interventions en fonction de la taille de la copropriété. Par exemple, pour un petit immeuble avec peu d’habitants et équipé d’un ascenseur récent, 9 passages par an suffiront contre 12. Cela permet une économie de 10% en moyenne sur le montant du contrat. En revanche si la qualité de la maintenance en est affectée, il est toujours possible d’augmenter la fréquence de passages en cours de contrat.
4- Opter pour un kit gsm pour la télé-alarme. Par exemple : un abonnement chez un opérateur téléphonique classique coûte en moyenne 240€/an, alors qu’ un kit proposé par la plupart des ascensoristes coûte 12€/mois/an, soit 144€/an, ce qui représente une économie de 40%.
5- La copropriété peut fixer des indemnités en cas de non respect par le prestataire de ses engagements s’agissant du temps de disponibilité de l’appareil, cet engagement devra être expressément mentionné dans le contrat.
6- Remettre en concurrence les contrats de maintenance en s’assurant que le contrat choisi soit bien adapté aux besoins de la copropriété comme le propose la société MeilleureCopro , spécialisée dans les d’appels d’offres pour chacun des services de la copropriété.
Par MySweet Newsroom
Dans bon nombre de cas, la lecture attentive du contrôle technique quinquennal et du contrat de maintenance peut être une source précieuse d’informations quant à l'âge et au type du matériel.