Immobilier, millenials et location : Paris, Reims, Saint-Etienne… Où s’installer avec 1000 euros de loyer ?

A budget équivalent – 1000 euros de loyers mensuels, les surfaces louées varient de 1 à 4 entre Paris et Saint-Etienne.

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Avec 1000 euros, vous avez le choix entre 30 m2  à Paris ou 120 mètres carrés à Saint-Etienne !

Que ce soit sur le marché de la transaction comme sur celui de la location, on constate de fortes disparités – de prix mais aussi de loyers – entre les villes. Concrètement, à loyer équivalent, la surface d’une location pourra passer du simple au quadruple !

loyer

Prenons l’exemple d’un couple de millenials qui gagneraient – en additionnant leurs deux salaires – autour de 3 000 € par mois. En application de la règle qui veut que le loyer maximum – hors charges locatives – ne dépasse pas le tiers des revenus des locataires, notre jeune couple pourrait consacrer jusqu’à 1 000 € mensuels pour se loger.

Selon les chiffres du Baromètre des loyers SeLoger, cette somme leur permettrait de louer un appartement (une location vide) de 33 m² à Paris, de 58 m² à Nice, de 64 m² à Lyon, de 72 m² à Nantes, de 84 m² à Toulon et de 120 m² à Saint-Étienne.

baromètre loyer vide

« D’après le Baromètre des Loyers SeLoger, on constate dans certaines grandes villes que les loyers des biens vides affichent des baisses et attirent nombre de millennials comme Lille (-2,9%), Grenoble (-2,3%) ou encore Aix-en-Provence (-1,8%). Inversement, c’est une hausse de 5,6% que nous observons à Nantes, une métropole souvent classée parmi les plus attractives de France. A Paris, les loyers se stabilisent (- 0,3% location vide et + 1,1% location meublée). Ce que l’on observe aussi c’est que les évolutions significatives de certains loyers ne correspondent pas forcément à de mètres carré en plus. Or, beaucoup de locataires échaudés par un premier confinement difficile, recherchent avant tout plus en plus d’espace intérieur »,  précise Séverine Amate, porte-parole chez SeLoger.

Les deux pièces sont prisés par les millenials

Le durcissement, dont font l’objet les conditions d’octroi des prêts bancaires, complique considérablement l’accession à la propriété des primo-accédants et des ménages modestes. Pour de nombreux millenials, devenir un jour propriétaires de leur logement tient, dès lors, de l’utopie. Dans l’incapacité d’acheter, la génération Y se tourne donc souvent vers la location. Prisés par les millenials les T2 affichent un loyer qui avoisine les 655 € (charges comprises) par mois pour une surface moyenne de 42 m².

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Enfin, il ressort de l’analyse SeLoger qu’1/4 des deux pièces sont loués meublés, confirmant ainsi la forte représentation de ce type de biens (dont beaucoup étaient précédemment des locations saisonnières) sur le marché locatif.

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65% des moins de 35 ans anticipe une hausse des loyers

Alors que la ministre déléguée au logement, Emmanuelle Wargon, a récemment rappelé que les visites des logements resteraient interdites pendant toute la durée du confinement et que la visio-visite serait de mise jusqu’à nouvel ordre, il est permis de penser que l’impact de cette interdiction sur les projets immobiliers des millenials reste relativement limité. Et pour cause, enfants du numérique, les « digital natives » sont parfaitement à l’aise avec les nouvelles technologies.

Devoir se contenter de « visites virtuelles » ne devrait donc pas les gêner outre mesure. Pour autant, seuls 16 % des Milléniaux se disent prêts à signer le contrat de location d’un bien immobilier qu’ils n’auraient visité qu’en visio. Quant aux loyers qui leurs sont demandés, 71 % d’entre eux les trouvent cohérents avec le marché locatif. Alors que 61 % des moins de 35 ans tablent sur une hausse de leurs loyers dans les prochains mois, 14 % d’entre eux s’attendent, au contraire,  à les voir baisser. Enfin, si 3 millenials sur 4 ne nourrissent aucune inquiétude quant à leur capacité à régler leur loyer à la fin du mois, 8 % confient avoir déjà éprouvé des difficultés à payer leur propriétaire…

immobilier millenials

 

 

 

Par MySweet Newsroom