Bruno Rouleau (IN&FI Crédits): Le courtage en crédit immobilier plus encadré à partir du 1er avril 2022
Mon Podcast Immo reçoit Bruno Rouleau, porte parole du courtier IN&FI Crédits.
En live du congrès de la FNAIM, Mon Podcast Immo reçoit Bruno Rouleau, porte parole du courtier IN&FI Crédits, au micro d’Ariane Artinian. Il nous parle de la loi sur la réforme du courtage en assurance et en crédit.
Mon Podcast Immo : Que change la loi sur la réforme du courtage en assurance et en opérations de banque pour les agents immobiliers ?
Bruno Rouleau : Il faut rappeler d’abord que certains agents immobiliers sont également opérateurs en opérations de banque. Certains sont mandataires de banques dont ils reçoivent des directement commissions ; d’autres sont mandataires de courtiers en crédit. La réforme va donc impacter les courtiers en opérations de banque et leurs mandataires. Ce qui veut dire que si un agent immobilier est mandataire d’un courtier, il est concerné par la loi. La loi entrera en vigueur à partir du 1er avril 2022 pour les nouveaux arrivants sur le marché et pour les autres, le 1er janvier 2023.
Mon Podcast Immo : Concrètement, qu’est-ce qui va changer au 1er avril prochain ?
Bruno Rouleau : Pour les nouveaux entrants sur le marché, il y aura l’obligation d’adhérer à une association professionnelle agréée par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. La deuxième obligation, c’est que cette association devra être le relais des contrôles administratifs sur le respect des conditions d’accès au marché, comme la formation continue obligatoire.
Mon Podcast Immo : Que diriez-vous à un agent immobilier qui hésite à opter pour le statut de courtier en crédit ?
Bruno Rouleau : Le courtage en crédit est un vrai métier, comme celui d’agent immobilier. Les deux sont étroitement liés, 8 opérations immobilières sur 10 se font avec l’aide d’un crédit. La question que doit se poser l’agent immobilier c’est de savoir si l’activité de courtage est un vraie valeur ajoutée pour lui, ou s’il a plutôt intérêt à basculer vers un partenariat étroit avec un autre acteur du marché qui aura plus de solutions bancaires sans avoir les contraintes auxquelles les associations, dont nous avons parlé, sont soumises.