Purifier l’air de son logement : Comment fait-on ?

Mieux respirer, protéger votre organisme des méfaits des COV, filtrer les polluants qui endommagent votre intérieur, conserver une maison saine… MySweetImmo vous livre ses conseils pour améliorer la qualité de l’air que vous respirez chez vous.

© Dyson

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Le saviez-vous ? Aussi, voire plus pollué que l’air extérieur, l’air de nos maisons émet de nombreuses particules et polluants. En 1ère ligne, les Composés Organiques Volatils, les fameux COV, que l’on retrouve dans les matériaux de construction, les peintures, les meubles, les moquettes… et qui persistent dans l’air. Voici ce qu’il faut savoir pour s’en prémunir.

Aérer et renouveler l’air : le premier réflexe

Évident mais pas toujours agréable en hiver, aérer son logement est essentiel pour maintenir une bonne qualité de l’air intérieur. Cela permet de le renouveler, mais aussi de faire baisser le taux d’humidité, responsable de l’apparition de champignons. On prend donc le temps d’aérer toutes les pièces, 10 minutes par jour.

Le déshumidificateur : une bonne idée dans les logements humides

L’humidité est un des facteurs de pollution de l’air intérieur. En cause ? Les moisissures qui se développent dans cet environnement, et qui peuvent provoquer irritation et gêne respiratoire. Un désagrément qui n’est pas systématiquement suivi d’effets graves, mais qui peut gâcher la vie des allergiques et des asthmatiques, comme détériorer votre logement.

Pour y remédier, les déshumidificateurs ont prouvé leur efficacité. Attention cependant à choisir un modèle adapté au volume de votre pièce, et à maintenir une aération naturelle ou mécanique, indispensable pour renouveler l’air.

Les prix des modèles varient d’une centaine d’euros à plus de 800€ selon les performances.

Le purificateur d’air : un aspirateur à polluants

Pour capter les polluants, et s’en débarrasser, le déshumidificateur ne sera en revanche d’aucune utilité. Il faut dans ce cas opter pour un équipement, qui fonctionne comme un aspirateur à polluants : le purificateur d’air.

Le purificateur d’air permet de capturer les pollen, polluants gazeux, les poussières et allergènes dans un filtre hermétique, et de faire ensuite circuler l’air sain, débarrassé des particules polluantes.

Les modèles les plus performants, comme ceux fabriqués par Dyson, coûtent entre 500 et 800 euros. Certains affichent de belles performances, et promettent de capturer les particules jusqu’à 0,1 micron, ce qui inclut certains COV, même si les plus volatils, comme le formaldéhyde, restent difficiles à capturer.

Certaines caractéristiques sont donc à bien prendre en compte avant d’investir, comme la présence d’un filtre HEPA (plus efficace), et la taille des particules absorbées : les plus fines sont les plus dangereuses.

Le purificateur Dyson promet de s’attaquer au formaldéhyde

Dernier né de chez Dyson, le Dyson Purifier Humidify+cool Formaldéhyde purifie, ventile et humidifie.

L’appareil promet de capturer poussières, allergènes, virus et particules ultra-fines (jusqu’à 0,1 micron). Mais la nouveauté, c’est qu’il capture aussi le formaldéhyde, un COV largement présent dans nos intérieurs et dangereux.

Il est émis par les produits ménagers, colles, peintures, vernis et textiles présents dans nos maisons.

Avec cette prouesse technologique, Dyson fait donc la promesse de combattre la pollution de nos logements pour 799€. On espère que la marque la tiendra.

Dernier né de Dyson, ce purificateur promet de capturer allergènes et polluants jusqu’aux formaldéhydes. 799€.
Par Julie Mallet-Cocoual