Immobilier Paris 7ème : « Avec l’approche JO, les vendeurs sont moins pressés de vendre », Sophie Lerner (Engel & Völkers)

Sophie Lerner, team leader du 7^ème arrondissement chez Engel & Völkers France décrypte les tendances du marché immobilier dans le 7^ème arrondissement de Paris en 2024. Analyse.

Des acquéreurs à la recherche du coup de cœur

Le marché immobilier du 7ème arrondissement demeure dynamique, attirant une clientèle dotée d’un fort pouvoir d’achat, toujours exigeante et souvent encline à conclure des transactions sans conditions suspensives, ce qui les rend moins sensibles aux fluctuations des taux d’emprunt. En effet, 80% des ventes enregistrées par notre équipe ont été réalisées dans ces conditions.

Les acquéreurs sont toujours à la recherche de leur coup de cœur, qu’il s’agisse d’une localisation premium ou d’une vue exceptionnelle, comme celle d’un appartement actuellement proposé quai Jacques Chirac, avec vue sur la Seine et le Trocadéro.

Une fois ce bien rare trouvé, ils sont prêts à investir considérablement pour en devenir propriétaires et les prix de ces “joyaux” immobiliers n’ont pas subi d’évolution notable. Récemment, nous avons vendu un appartement clé en main à deux pas de l’Ecole militaire, offrant une vue imprenable sur les Invalides au prix de 19 800€ le mètre carré.

La prime aux logements clés en main !

Au cours des derniers mois, nous avons constaté une augmentation des demandes de nos clients étrangers pour des pied-à-terre pouvant aller jusqu’à 150 m², avec une forte présence de clients américains.

D’ailleurs, beaucoup de clients étrangers se rendent à Paris avec l’objectif de faire l’acquisition d’un bien immobilier. Ils passent plusieurs jours dans la capitale, visitent plusieurs biens et se positionnent sur un assez rapidement.

Que ce soit pour des clients français ou étrangers, la plupart recherchent des biens clé en main, prêts à être habités sans nécessiter de travaux importants.

Des vendeurs plus conscients et moins pressés

Nous constatons également que les vendeurs ayant initialement fixé un prix trop élevé ne sont pas pressés de conclure la vente. Beaucoup d’entre eux préfèrent soit maintenir les prix de leurs biens, soit les proposer en location à un tarif élevé pendant les Jeux Olympiques, avant de reconsidérer la vente après l’événement. Les propriétaires de pied-à-terre peu utilisés ou partiellement occupés ne sont pas pressés et souhaitent profiter de l’engouement généré par les JO.

Les propriétaires commencent à prendre conscience des mouvements du marché et se montrent un peu plus ouverts à la discussion concernant le prix de vente de leur bien.