Immobilier de luxe : « Une rentrée parisienne post JO ultra dynamique », Sébastien Kuperfis (Maison Junot)

Sébastien Kuperfis, directeur général de Maison Junot, est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, il dresse un bilan sans concession de l’été olympique sur le marché de l’immobilier de luxe à Paris.

Une rentrée record pour l’immobilier parisien

Vous pensiez que les Jeux Olympiques allaient attirer une vague d’acheteurs fortunés ? Détrompez-vous. « Nous avons eu la même activité en termes de nombre de ventes que les étés précédents, mais avec des biens plus petits », confie Sébastien Kuperfis. Les grands investisseurs étrangers, souvent attendus sur ce type d’événements, n’ont finalement pas été au rendez-vous.

Cependant, la donne a changé à la rentrée. Avec une vigueur inattendue, le marché parisien de l’immobilier de luxe est reparti de plus belle. « Nous n’avons jamais fait une rentrée aussi dynamique que celle-ci », souligne Sébastien Kuperfis, indiquant que les ventes de biens prestigieux ont repris à un rythme soutenu, avec des demandes d’estimation en hausse de 115 %.

Le retour de certains investisseurs, freiné cet été par des incertitudes politiques, semble également jouer un rôle déterminant. « Les gros deals qui s’étaient bloqués cet été se sont redéclenchés à la rentrée », affirme-t-il, évoquant même la vente d’un hôtel particulier au prix impressionnant de 38 500 euros le mètre carré.

Un marché immobilier à deux vitesse où le luxe résiste

Pour le directeur général de Maison Junot, une chose est claire : le luxe résiste. Acheter des biens d’exception reste une valeur sûre. « Quand on achète des belles choses, bien placées, de qualité, en réalité, quelle que soit l’évolution du marché, on ne fait pas d’erreur », insiste Sébastien Kuperfis. Si vous êtes propriétaire, c’est le moment de vendre : les acheteurs sont prêts, surtout pour des biens rares. Mais attention, le marché est à deux vitesses : les biens parfaits se vendent à prix fort, tandis que ceux qui ont des défauts continuent à voir leurs valeurs diminuer.

Cette rentrée post-JO ne bénéficie pas seulement aux acheteurs et aux vendeurs, elle impose également des ajustements aux professionnels de l’immobilier. « Cette crise a éliminé un peu les opportunistes. Aujourd’hui, c’est un métier qui demande plus que jamais du sérieux et de la rigueur », souligne-t-il, alors que de nombreuses petites agences ont cessé leur activité face à la chute des transactions.

Vous vous demandez si c’est le bon moment pour entrer dans la danse ? Ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo, présenté par Ariane Artinian, vous apporte toutes les clés pour comprendre les nouvelles dynamiques du marché immobilier parisien de luxe.