Agent immobilier : « Chez nous, les conseillers touchent 70 à 100 % de la commission, pas 40% ! », Gabriel Pacheco (SAFTI)

Gabriel Pacheco est l’invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d’Ariane Artinian, le président cofondateur du réseau de mandataires SAFTI lève le voile sur sa stratégie de communication et sur le modèle économique de son réseau.

Une campagne de pub qui interpelle les conseillers immobiliers juste en face des agences

Depuis quelques jours, SAFTI fait le buzz avec une campagne d’affichage audacieuse : des panneaux posés en face des vitrines d’agences immobilières. « On veut faire sourire, titiller, mais surtout informer. C’est aussi ça l’esprit SAFTI : sérieux sans se prendre au sérieux. »

Résultat : des milliers de likes, partages et commentaires sur les réseaux sociaux. L’objectif est clair : séduire les conseillers en agence. Et ça marche.

Un modèle sans agence, mais avec accompagnement

« Il n’y a pas de loup, mais un business model optimisé », insiste Gabriel Pacheco. Si SAFTI peut mieux rémunérer, c’est parce que le réseau s’appuie sur un modèle digital sans agence physique et mutualise les outils et notamment les coûts de diffusion des annonces. En contrepartie, les mandataires paient un abonnement mensuel de 159 € (99 € les trois premiers mois).

Et côté formation ? « On consacre 150 000 heures par an à l’accompagnement. Coaching, webinaires, formation initiale… Tout est là pour mener nos conseillers à la réussite. »

40% de croissance depuis le début de l’année

Numéro 2 des réseaux de mandataires derrière iad, SAFTI veut rester « le plus beau » des réseaux de mandataires. « Malgré un contexte de marché difficile en 2024 pour les professionnels de l’immobilier, le réseau a enregistré une croissance de chiffres d’affaires de +20 % en volume de signatures de compromis, poursuit Gabriel Pacheco . Et depuis le début de l’année, le chiffre d’affaires s’inscrit en hausse de 40%. Aujourd’hui, 25 % de nos nouveaux mandataires viennent d’agences. On veut que ce chiffre augmente encore.»