Immobilier : Légion d’honneur pour Loïc Cantin, président de la FNAIM

Engagé depuis plus de 45 ans dans la défense du logement et des professionnels de l’immobilier, Loïc Cantin a été fait chevalier de la Légion d’honneur par la ministre du Logement, Valérie Létard.

Loïc Cantin reçoit la Légion d’honneur : une reconnaissance républicaine pour un parcours exceptionnel

Le lundi 5 mai 2025, Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), a été décoré de la Légion d’honneur lors d’une cérémonie officielle présidée par la ministre du Logement, Valérie Létard. Cette distinction de la République vient saluer l’engagement sans relâche d’un homme au service du logement, de la profession immobilière, et de l’intérêt général.

« Vous avez toujours été à l’avant-garde du renouvellement de votre secteur », a souligné la ministre, saluant « un engagement sans faille » et « une énergie au service d’un immobilier structurant et humain ».

La ministre Valérie Létard a également tenu à remercier l’épouse de Loïc Cantin, évoquant l’implication familiale dans la vie professionnelle : « La profession remercie également votre épouse. Évidemment, dès que cela se cesse de l’implication de ce métier, eh bien c’est pour cela qu’aujourd’hui vous méritez vraiment de partager. »

Une trajectoire de vie au service des agents immobiliers et du logement

Après l’hommage appuyé de la ministre Valérie Létard, Loïc Cantin a pris la parole. Visiblement ému, le président de la FNAIM a retracé son parcours professionnel.

Titulaire d’un CAP d’électrotechnique, il débute sa vie professionnelle dans l’électricité, le chauffage, la maintenance… avant de décider de reprendre ses études. Sans baccalauréat, il passe un concours spécial d’entrée à l’université, décroche une licence, puis une maîtrise en sciences économiques. C’est à cette époque qu’il découvre l’immobilier, en exerçant un job d’agent commercial pour financer ses cours.

« J’ai commencé dans l’immobilier pour payer mes études. Et je ne l’ai jamais quitté », a-t-il confié. En 1980, il fonde son cabinet d’administration de biens à Nantes. « Une vie d’implication, de dévouement à la pierre et au logement de tous les Français, sans exception », a-t-il résumé.

Très attaché à la transmission, il enseigne la fiscalité et l’économie de l’immobilier à l’université de Nantes et à l’Institut de la construction et de l’habitation. « J’ai toujours voulu partager ce que je savais, donner du sens, créer du lien entre générations de professionnels. »

Son intervention a également mis en lumière la dimension profondément humaine de son métier. Il a notamment raconté l’histoire d’une locataire qu’il a accompagnée pendant 94 ans : « Elle n’était pas la plus vieille, mais elle était née dans la maison qu’occupaient ses parents en 1908. Elle est décédée en 2002. »

« Elle veillait son loyer à chaque échéance, avec une ponctualité exceptionnelle », a-t-il raconté. Il se souvient de l’ambiance chaleureuse de son appartement : « Quand je rentrais chez elle, ça sentait bon la cire, les meubles étaient serrés. » Et de cette petite phrase rituelle : « Monsieur Cantin, n’oubliez pas de reprendre les patins. » Chaque année, il l’aidait à remplir sa déclaration de revenus. « Et après la déclaration de revenu, elle me proposait : Vous prendriez un petit bois de porto ? ».

Légion d’honneur : un hommage partagé par toute la profession immobilière

La cérémonie s’est tenue en présence de nombreuses personnalités du secteur de l’immobilier. On a pu y croiser des présidents dec réseaux immobilier tels Brice Cardi (Adresse), Stéphane Fritz (Guy Hoquet) ou Charles Marinakis (Century 21), la présidente du Conseil de l’habitat Anaïg Le Meur ou encore le président du groupe Gambetta Norbert Fanchon. Cédric Lavaud, président du Fichier AMEPI faisait parti de l’assistance tout comme David Benbassat, président du Bien’ici. Evidemment, la famille FNAIM était au complet. président du groupe William Siksik et Cyril Messika, présidents de la FNAIM des Alpes Maritimes ou Olivier Princivalle, président de la FNAIM Ile-de-France.