Foncia s’engage pour l’intégration et l’épanouissement des joueuses de rugby

Faire entrer les filles dans la mêlée … Foncia veut comprendre la perception du rugby féminin par les parents et promouvoir l’égalité et l’inclusion dans le rugby féminin.

Rugby

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Alors que le rugby bénéficie d’un fort engouement, Foncia dévoile les résultats d’une étude réalisée avec l’institut Kantar visant à comprendre comment transformer cet intérêt en pratique sportive notamment chez les jeunes filles.

Partenaire du rugby depuis 10 ans, Foncia partage avec ce sport des valeurs de solidarité, d’inclusion et de responsabilités environnementales qui sont devenues des piliers de son engagement.

Soulignant l’importance d’un « sponsoring à impact », Foncia définit les contours d’un plan de jeu collectif et engagé pour plus de filles sur les terrains de rugby en impliquant l’ensemble de ses partenaires, les équipes masculines et féminines du Racing 92, ainsi que les 40 clubs amateurs soutenus par le réseau Foncia depuis 3 saisons, aux premiers desquels le club des Valkyries de Rouen.

Des parents moins favorables à inscrire leur fille que leur fils dans un club de rugby

L’étude Kantar dévoile une réalité contrastée. Si 41 % des Français montrent un intérêt pour ce sport, une différence significative émerge dans l’enthousiasme des parents à inscrire leurs enfants dans des clubs de rugby : 81 % des parents se disent favorables à inscrire leur fils au rugby contre 66 % pour les filles. Parmi les parents les moins enclins à l’inscription de leur fille dans un club de rugby, on retrouve plusieurs profils :

  • Les parents qui ne s’intéressent pas au rugby y sont moins favorables, à la fois pour leur fille et pour leur fils,
  • Les jeunes parents, âgés de 25 à 34 ans, sont 56 % à être favorable pour inscrire leur fille (moins 10 points) alors qu’ils y sont favorables à 81 % pour leur fils,
  • Les pères aussi semblent plus réservés à l’inscription de leur fille avec 4 points de moins que la moyenne des parents interrogés.

Trois enjeux majeurs pour faire progresser la pratique du rugby par les jeunes filles

L’étude souligne trois enjeux majeurs pour stimuler l’intérêt et la participation des jeunes filles dans le rugby.

Premièrement, il est crucial de susciter l’envie. Les données montrent que la première motivation des parents pour inscrire un enfant dans un club, 70 % des décisions, est le choix personnel de l’enfant. Il est donc essentiel de créer un environnement qui inspire et encourage les filles à identifier le rugby parmi le champ des possibles.

Deuxièmement, il est impératif de renforcer le rôle de prescripteur des parents pratiquants. 44 % des enfants, dont les parents sont des pratiquants ou des anciens pratiquants, font ou ont déjà fait du rugby contre 22% en moyenne. Cependant, on observe que les pratiquants sont largement plus favorables à l’inscription de leur fils au rugby que la moyenne des parents (91% contre 81%) alors qu’ils n’y sont pas plus favorables pour leur fille. Les pratiquants semblent ainsi entretenir cette vision genrée de la pratique.

Enfin, l’étude pointe les freins structurels comme obstacle majeur à l’engagement des filles dans le rugby. Le manque d’accès à des équipes féminines et des installations adaptées est identifié comme le principal frein au développement du rugby, notamment pour les pratiquants eux-mêmes. Pour faire progresser la pratique du rugby féminin, il est donc fondamental de travailler avec les clubs sur l’amélioration de l’accessibilité et des infrastructures dédiées aux jeunes joueuses.

Un plan de jeu collectif et engagé pour plus de filles sur les terrains de rugby

Foncia définit les contours d’un plan de jeu collectif et engagé pour augmenter la présence des jeunes filles sur les terrains de rugby, reconnaissant l’importance d’une approche transverse et multifactorielles pour surmonter les défis existants.

« Cette étude réalisée avec Kantar auprès des parents met en lumière les stéréotypes persistants, mais aussi les opportunités de changer la donne en faveur du rugby féminin. Les données nous interpellent et renforcent notre volonté de participer activement à l’évolution des mentalités. Les constats de cette étude sont un appel à l’action collective. Il faut réussir à mettre des ballons ovales dans les mains des petites filles pour qu’elles pensent au rugby quand on évoque le choix d’une activité sportive. C’est ensemble que nous pourrons réduire les écarts et généraliser la pratique de ce sport. » Anne-Laure Sanguinetti, Directrice de la communication de Foncia.

Une volonté d’aller plus loin, partagée avec le Racing 92

En juillet 2021, le Racing 92 annonçait la création d’une équipe féminine. Soutenue par Foncia, cette équipe a un rôle majeur à jouer dans ce plan de jeu collectif. En effet, les joueuses du Racing 92 sont un magnifique exemple pour inspirer les jeunes filles et lutter contre les préjugés dont souffre le rugby : 20 % des parents qui ne sont pas favorables à l’inscription de leur fille pensent qu’elle n’a pas les capacités physiques requises. Plus de 60 % des Français évoquent le poids des stéréotypes, notamment physique, comme frein à la pratique et 30 % des Français pensent que le manque de sportives pour inspirer les jeunes filles pèsent sur le développement de la pratique du rugby féminin.

« En partageant les constats de l’étude avec mes coéquipières au sein du Racing 92, nous nous sommes rendues compte que très peu de joueuses avaient commencé à jouer au rugby en équipe enfant. C’est une pratique à laquelle nous avons eu accès tardivement et pour beaucoup dans le cadre de nos parcours en études supérieures. Le rugby n’est pas un réflexe pour les jeunes filles, mais lorsque l’on parle de rugby ou que l’on regarde du rugby c’est toujours de la pratique des garçons dont il est question. La magie du rugby a toujours été sa capacité à donner de la place à tout le monde sur le terrain. On peut être petit ou grand, robuste ou svelte, mais aussi fille ou garçon. Nous nous intégrons pleinement dans la démarche de Foncia, qui consiste à fédérer l’ensemble du rugby pour que chacun et chacune à notre niveau, devenons des acteurs et des actrices du changement. » précise Jeanne Sorrin, joueuse du Racing 92.

Convaincus qu’il faut engager, au-delà des équipes féminines, l’ensemble de l’écosystème du rugby, notamment les figures masculines, Foncia et le Racing 92 veulent s’appuyer sur des pratiquants et des supporters qui seraient de véritables alliés du rugby féminin. Avec 40 % des Français plaidant pour une plus grande médiatisation des joueuses et 39 % souhaitant tirer parti de la visibilité du rugby masculin pour booster celle du féminin, Foncia s’aligne sur ces attentes pour favoriser une évolution positive. Le terrain est aujourd’hui d’autant plus favorable à cela puisque 80 % des intéressés au rugby se disent favorables à consommer plus de contenus sur le rugby féminin.

« Agir au quotidien pour faire valoir les intérêts du rugby est au cœur de la vision de leadership que souhaite incarner le Racing 92. Avec la création de l’équipe féminine du Racing et aujourd’hui avec le développement de toute une section, nous avons voulu prendre nos responsabilités pour contribuer à développer la pratique du rugby par les jeunes filles à la fois en visant le haut niveau mais aussi en facilitant le rugby pour toutes. Cet engagement c’est avant tout un projet collectif et nous sommes ravis que Foncia s’empare du sujet pour nous accompagner à voir plus loin et à aller plus vite. » précise Christophe Mombet, Président de l’association du Racing Club de France rugby.

Une contribution au plus près du terrain avec le rugby amateur

Foncia souhaite également encourager une structuration plus robuste des clubs, promouvant des initiatives comme des stages spécifiques pour les filles, des collaborations avec les écoles, et des journées portes ouvertes, soutenues par une majorité de Français. Depuis 3 saisons, Foncia est engagée au plus près des joueurs de rugby amateur. En soutenant une quarantaine de clubs sur l’ensemble du territoire, Foncia permet aux jeunes joueuses et joueurs de représenter leur ville et leur club avec fierté en fournissant des maillots et shorts personnalisés aux équipes. Chaque club a un degré de maturité différent sur l’intégration des joueuses de rugby et c’est pour cette raison que Foncia souhaite favoriser le partage d’expérience à l’image de celle du club des Valkyries de Rouen au sein duquel la section féminine est très dynamique.

« En 2021, à l’initiative de l’ASRUC Rugby féminin et de l’Ovalie Caennaise, nous avons créé le club de Valkyries dans le but de conserver en Normandie une équipe féminine au niveau fédéral. C’est un projet dont nous sommes très fières et pour lequel nous mobilisons toutes les valeurs du rugby, l’engagement, la solidarité, la créativité, la passion. Avec les joueuses, on se rend compte de la formidable dynamique collective qui émane du haut niveau et de l’impact sociétal et social auquel nous contribuons en tant que club. Développer la pratique du rugby féminin à tous les niveaux, c’est œuvrer pour plus de mixité dans la société. C’est une belle victoire qu’on peut aller chercher, mais il faut être prêt à mouiller les maillots. Ce qui ne devrait pas faire peur au monde du rugby. » précise Delphine Bunel, présidente du club des Valkyries de Rouen.

« Il est important de déconstruire un certain nombre de préjugés sur la pratique pour convaincre les parents et créer des conditions favorables et vertueuses à l’accueil de ces jeunes sportives dans les clubs. C’est dans ce contexte que nous souhaitons avec nos partenaires nous inscrire dans des actions de long terme qui permettront aux clubs d’aller plus loin et ainsi réduire les inégalités entre jeunes filles et jeunes garçons. » Anne-Laure Sanguinetti, Directrice de la communication de Foncia.

Source : Foncia
Par MySweetImmo