Immobilier : Le deuxième promoteur français maintient le cap vers la croissance pour 2024
Altarea, deuxième promoteur immobilier français, vise une reprise de la croissance en 2024 après une forte baisse en 2023, tout en restant prudent face à une crise prolongée.
Le deuxième promoteur immobilier français, Altarea, qui a souffert du coup d’arrêt dans la construction neuve en 2023, a confirmé le principe d’un retour attendu à la croissance de son indicateur de référence en 2024, toujours sans avancer d’objectif chiffré.
En 2023, le groupe avait annoncé une baisse de 63% de son indicateur de référence, le résultat net récurrent (FFO), une décision « assumée » pour faire face à la crise.
« Pour 2024, nous confirmons notre objectif de croissance du FFO dont le quantum dépendra de l’évolution de l’environnement macro-économique et politique« , a indiqué son président Alain Taravella dans un communiqué.
« Après une année 2023 dédiée à la réduction des risques et l’apurement du cycle précédent, le premier semestre 2024 a été consacré à poser les fondations du nouveau cycle« , a-t-il ajouté, précisant que le groupe anticipait toujours « une crise longue« .
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Au 30 juin 2024, le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 1,2 milliard d’euros, en baisse de 4,2% par rapport au premier semestre 2023 en raison notamment « du recul de la promotion, tant en logement (-4,3%) qu’en immobilier d’entreprise (-21,9%)« .
La branche immobilier de bureaux accuse le coup faute de nouveaux grands projets lancés, dans un contexte de demande atone.
L’activité de foncière commerciale, qui loue des centres et espaces commerciaux, est en revanche en nette hausse (+9,7%).
Le FFO s’est établi à 57,9 millions d’euros au premier semestre contre 21,7 l’an dernier à la même période.
Comme les autres promoteurs, Altarea subit de plein fouet la crise de l’immobilier neuf, tiraillé entre des coûts de construction qui ont grimpé et une demande en berne, sous l’effet de la remontée des taux d’intérêt.
Au cours de l’année, il a décidé de renoncer à certaines acquisitions de terrains à bâtir pour se concentrer sur les opérations les plus rentables et de revoir à la baisse la valeur de certains de ses actifs.