Crédit immobilier : Les taux varient d’une banque à l’autre… Plus que jamais, comparez
Le courtier Meilleurtaux conseille aux candidats à l’emprunt de comparer les offres d’une banque à une autre : un même dossier peut obtenir un taux à 3% dans une banque sur 20 ans et à 3,80% dans une autre !

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Le mois de février est assez inédit car aucune tendance de fond ne se dessine nettement. Certaines banques ont en effet augmenté légèrement leurs taux, d’autres restent stables et certaines baissent et même beaucoup. A noter que sur un même profil, l’écart de taux entre les établissements est très élevé pouvant aller jusqu’à 80 points de base.
3% dans une banque sur 20 ans et 3,80% dans une autre
« En d’autres termes, un même dossier peut obtenir 3% dans une banque sur 20 ans et 3,80% dans une autre. Une grande banque nationale propose ainsi des taux à 2,99% sur 20 ans et 3,15% sur 25 ans, un effort commercial qu’il faut saluer et qui illustre bien la concurrence entre les établissements et leurs ambitions de conquête clients ! Il est donc très important de comparer», précise Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.
Quels taux selon les durées en février ?
En février les taux s’affichent, selon les établissements et les profils : entre 3,15% et 3,20% sur 15 ans, entre 3,30% et 3,35% sur 20 ans et autour de 3,45% sur 25 ans.
Il faut cependant prendre en compte que ces moyennes, étant donné la disparité des barèmes bancaires, ne sont ce mois-ci que peu représentatives. A noter également que les meilleurs dossiers peuvent trouver des financements sous la barre des 3% !
Les taux pourraient encore baisser dans les semaines à venir
« Dans les semaines qui viennent, il est important de surveiller l’évolution des taux directeurs et notamment les fameuses OAT 10 ans qui après avoir flirté avec les 3,50% mi-janvier, semblent diminuer nettement depuis quelques jours. Si cette baisse se confirmait, ce serait de très bon augure pour les taux des crédits immobiliers des particuliers qui pourraient alors sans doute à nouveau baisser. A suivre donc», précise Maël Bernier.
