« Monsieur le Président de la République, vous avez oublié le Logement ! », Loïc Cantin
Loïc Cantin, président de la FNAIM, s’étonne que l’allocution télévisée du Président Macron n’ait pas fait mention de l’état du Logement en France. Il appelle des solutions concrètes pour enrayer la crise.

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Loïc Cantin, président de la FNAIM
Alors que le Président de la République s’est exprimé mardi soir durant plus de deux heures sur l’état du pays, la FNAIM constate avec consternation que le mot « logement » n’a été prononcé à aucun moment. Une absence lourde de sens, alors que la crise du logement frappe durement des millions de Français.
Une ministre du Logement volontaire mais seule
Pour Loïc Cantin, président de la FNAIM, cet oubli est symptomatique d’un manque de vision politique : « Le logement est la première dépense des ménages. C’est un pilier de la stabilité sociale, de l’inclusion, de la mobilité et de l’équilibre territorial. Ne pas en parler, c’est ignorer un pan entier de la vie des Français. Ce silence ne peut plus durer. »
La ministre du Logement agit dans un contexte contraint, mais aucune impulsion politique claire ne semble venir du plus haut niveau de l’État.
Il manque toujours des solutions concrètes
La FNAIM appelle à des solutions concrètes pour enrayer cette crise : Permettre aux Français de renouer avec la propriété, en levant les freins à l’achat. L’objectif d’un toit au-dessus de la tête au moment de la retraite est fondamental pour tous les Français et doit s’accompagner de mesures adéquates en parfaite équité avec celle de soutien au secteur locatif. Il est également impératif de soutenir les bailleurs privés et encourager l’investissement locatif de long terme
« Les professionnels de l’immobilier sont sur le terrain, engagés chaque jour pour loger les Français. Ils innovent, investissent, accompagnent tous les parcours résidentiels. Ils attendent de l’État plus de considération et moins d’indifférence », conclut Loïc Cantin.
Et il ajoute : « Le logement ne peut plus rester une rente que l’on taxe et que l’on encadre. Il doit devenir enfin une priorité nationale. »