Immobilier : Les transactions décollent chez Espaces Atypiques au 1er semestre

Après un repli en 2023 et une année 2024 de transition, le premier semestre 2025 marque une accélération nette du marché, notamment pour l’immobilier atypique. Le marché immobilier français amorce en effet une reprise attendue en 2025. Le réseau national Espaces Atypiques, spécialiste des biens hors norme, publie son analyse du premier semestre et dévoile ses perspectives pour la suite de l’année.  

Premier semestre 2025 : regain d’activité confirmé

Avec une hausse de 24 % de ses ventes au premier semestre par rapport au semestre 1 de 2024 et plus de 2 000 transactions prévues d’ici fin décembre, le réseau signe une performance historique, portée notamment par le dynamisme du Grand Paris et des grandes métropoles.

Dans un contexte de taux stabilisés et de prix modérés, le marché récompense désormais les biens de qualité, bien positionnés, et les acheteurs reviennent avec des projets solides. Entre exigences élevées, fluidité en progrès et regain de confiance, Espaces Atypiques décrypte un marché contrasté … mais prometteur. 

« On sent clairement un regain d’activité sur le semestre, témoigne Julien Haussy, fondateur et président du réseau Espaces Atypiques. Avec plus de 2 000 ventes attendues sur l’ensemble de l’année, nous dépasserons notre record absolu, y compris ceux de 2021 et 2022. »

Grand Paris : locomotive du marché 

Avec un prix moyen de 700 K€ et une hausse du chiffre d’affaires de 57% au premier semestre (par rapport au premier semestre 2024), le Grand Paris (75, 92, 93, 94, 78) tire la dynamique du réseau. Ce marché est porté par des projets de résidences principales, favorisés par une baisse des prix de 10 % depuis deux ans et une diminution des taux d’intérêt d’un point. Fort de cette impulsion, Espaces Atypiques anticipe une hausse de 50% de son chiffre d’affaires sur ce secteur à fin 2025. 

Les acquéreurs sont qualifiés et motivés, mais attentifs : les biens “clé en main” sont privilégiés, tandis que les biens nécessitant des travaux sont boudés, notamment en raison de la hausse des coûts de rénovation (+30 % depuis la guerre en Ukraine). 

Un marché à deux vitesses en régions 

En dehors des métropoles, le segment entre 1 et 3 millions d’euros reste plus difficile. Les acquéreurs sont plus rares et souvent attentistes, tandis que les vendeurs, ayant acheté à des prix plus élevés pendant la période Covid, peinent à ajuster leurs prétentions. 

Certaines zones comme la région PACA, Marseille, le Languedoc ou la Côte d’Azur, où les prix n’ont pas assez baissé, apparaissent aujourd’hui plus atones. A l’inverse, des villes comme Toulouse, Bordeaux ou Lyon conservent un bon niveau d’activité jusqu’au seuil d’1 M€, au-delà duquel la demande se raréfie nettement. 

Par ailleurs, si le marché de la résidence principale reste globalement dynamique, celui des résidences secondaires connaît un net ralentissement, pénalisé par le durcissement récent de la fiscalité sur les locations de courte durée, notamment via les plateformes type Airbnb, qui freine de nombreux projets d’acquisition dans ce segment.  

Perspectives S2 2025 : vers une stabilisation favorable du marché

Alors que l’année 2025 marque un net rebond, le second semestre s’annonce sous le signe de la stabilisation et d’un retour à une forme d’équilibre entre l’offre et la demande. Les taux de crédit, désormais stabilisés autour de 3 %, constituent un niveau neutre, permettant à la fois aux acheteurs de concrétiser leurs projets et aux vendeurs de maintenir des prix cohérents. Ces derniers restent globalement stables après les ajustements enregistrés en 2024. 

La fluidité du marché s’améliore progressivement, portée par une demande plus qualifiée et des vendeurs désormais plus enclins à négocier. Si les acquéreurs se font parfois plus rares, ils sont souvent mieux informés, très sélectifs, et recherchent des biens sans défaut. 

L’été devrait être marqué par une belle dynamique, avec l’arrivée sur le marché de biens de qualité, au cœur d’une saison traditionnellement favorable aux projets de résidences secondaires.   

Espaces Atypiques anticipe un regain d’activité dès la rentrée, notamment sur le segment du milieu de gamme, dans les grandes métropoles.

« Tous les signaux sont au vert, mais dans la réalité, c’est plus nuancé : les acheteurs sont exigeants et le marché récompense la qualité. Le bon bien, au bon prix, sans défaut, se vend rapidement. En revanche, ceux qui présentent des imperfections ou sont affichés à des tarifs trop ambitieux suscitent très peu de contacts », souligne Julien Haussy. 

A retenir en bref

Chiffres clés à fin juin 2025 

• Mandats signés : +10 %  
• Stock de biens en portefeuille : +7 % 
• Ventes réalisées : +24 % 
• Chiffre d’affaires : +28 % 
• Prix moyen de vente : +1 % à 542 K€ (après une baisse de 6 % en 2024) 

Prévisions pour fin 2025 : 

• Objectif : >2 000 ventes, soit le plus élevé depuis sa création, même les meilleures années 2021/2022 
• Croissance attendue : +20 %