Immobilier et PLF 2026 : Le statut du bailleur privé, un rendez-vous manqué selon la FNAIM

Pour la FNAIM, le statut du bailleur privé du PLF 2026 est un rendez-vous manqué qui ne permettra pas de relancer le marché du logement.

Loic Cantin, president de la FNAIM

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La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) dénonce la faiblesse du dispositif présenté par le Gouvernement dans le cadre du PLF 2026, estimant que le « statut du bailleur privé » ne répond pas à la gravité de la crise du logement.

L’essentiel

  • La FNAIM juge le projet « symbolique » et « insuffisant ».
  • Le texte ignore le logement ancien, pourtant réservoir clé.
  • La Fédération appelle à une politique du logement ambitieuse.
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Le statut du bailleur fiscal ? Un énième rendez-vous manqué

À peine nommé, le nouveau ministre du Logement a annoncé le dépôt d’un amendement au Projet de loi de finances (PLF) 2026 visant à créer un statut du bailleur privé. Mais pour la FNAIM, la déception est grande.

« C’est un énième rendez-vous manqué. L’urgence appelle des mesures fortes, pas des symboles. Le Gouvernement fait semblant d’agir, mais oublie encore une fois l’essentiel : le logement existant et l’accession à la propriété », dénonce Loïc Cantin, président de la Fédération.

Selon la FNAIM, ce dispositif ne permettra « ni de relancer l’investissement locatif, ni d’enrayer la crise du logement ». La Fédération estime qu’il s’agit d’un simple signal politique, loin des réponses concrètes attendues par les professionnels.

Le logement ancien grand oublié du texte

La FNAIM regrette que l’amendement gouvernemental se concentre exclusivement sur le logement neuf. « Un contresens total », selon l’organisation, alors que le parc ancien représente le premier réservoir de logements immédiatement mobilisables.

« Le logement mérite mieux que des mesurettes, mais une vision à long terme. Le logement n’est pas une rente à encadrer, c’est un pilier de la cohésion sociale. Les professionnels sont prêts à agir, à l’État de cesser les demi-mesures et d’avoir enfin l’ambition d’une véritable politique du logement », ajoute Loïc Cantin.

Un appel au sursaut politique

La FNAIM appelle à une prise de conscience du Gouvernement et des parlementaires pour relancer l’investissement locatif et redonner confiance aux bailleurs.

La Fédération remercie par ailleurs le député François Jolivet pour son amendement visant à promouvoir le dispositif « Investir aujourd’hui, défiscalisez demain », une proposition de longue date de la FNAIM. Ce mécanisme, rappelle-t-elle, est complémentaire au statut du bailleur privé et ne pèsera pas sur le budget de l’État pendant dix ans.

Par MySweetImmo