Crédit immobilier : Les banques marquent un temps de « respiration » pour analyser le marché

Si les conditions d’accès au crédit se sont améliorées, avec des taux en baisse, les banques, désireuses de prêter, marquent toutefois en mars un « stop » pour voir comment réagit le marché et si leurs positions leur permet de tenir leurs objectifs.

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Si en mars, les taux sont en baisse, ils sont moins nombreux. En effet, un peu plus de la moitié des banques ont adressé aux courtiers des barèmes stables, et à quelques rares exceptions près, toutes les autres affichent encore des baisses.

Des taux en baisse qui ne sont pas toujours généralisés à tous les profils et les durées

Cependant ces baisses sont en moyenne de 10 points de base et ne sont pas toujours généralisées à tous les profils et les durées, signes de réajustements marginaux plus que d’une volonté d’être le mieux disant.

Quelques établissements mal positionnés font, eux, des efforts plus importants pour essayer d’être plus attractifs. Les stratégies varient ainsi fortement et les évolutions aussi. Ainsi seul le taux mini sur 15, 20 et 25 ans baisse de respectivement 3, 10 et 14 points de base.

Pour les taux moyens, notons la baisse du taux sur 7 ans de 7 pdb, et 5 pdb sur 20 et 25 ans. D’autres mouvements pourraient survenir dans le mois, peut-être un peu plus qu’à l’accoutumée en raison des réadaptations des banques n’ayant pas modifié leurs taux en début de mois. Mouvements à suivre !

Le temps d’une respiration

« De façon assez raisonnable, nous pourrions toucher un premier palier. Il est assez logique que les banques aient besoin de faire un « stop » pour voir comment réagit le marché et si leur position leur permet de tenir leurs objectifs. Le nombre d’emprunteurs restant mesuré, elles ont du mal à y voir clair et surtout s’observent encore beaucoup. Nous sommes dans un entre-deux où les banques souhaitent favoriser le retour des emprunteurs, mais sans aller trop vite et trop loin (bien que l’accélération ait déjà été significative). Les dernières projections sur une baisse des taux de la BCE en juin ne vont certainement pas amplifier le mouvement, la raison est meilleure conseillère », explique Cécile Roquelaure, Directrice des Etudes d’Empruntis.

Par MySweetImmo