Immobilier Paris 7ème : Un marché calme avec des prix stables qui attend la rentrée

Le marché immobilier dans le 7e arrondissement de Paris attend la rentrée de septembre pour redémarrer. Les prix sont stables et les vendeurs prêts à dégainer. Le point avec Amandine Cruz, directrice de l’agence Vaneau Bac-Saint-Germain.

Paris

© Vaneau

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Amandine Cruz, directrice de l’agence Vaneau Bac-Saint-Germain, fait le point sur la situation du marché haut de gamme dans le 7ème arrondissement de Paris.

Des projets en suspens et peut-être une rentrée dynamique

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Le marché immobilier du 7ème arrondissement connaît une période très calme. L’organisation des Jeux-Olympiques ainsi que le climat économique et social ont eu un réel impact sur nos activités. La plupart des projets ont été suspendus jusqu’à la rentrée de septembre, afin de laisser passer l’événement sportif mondial et dans l’attente d’une situation politique plus stable.

Cependant, la dissolution de l’Assemblée Nationale a laissé entrevoir un regain d’intérêt de la part des vendeurs qui souhaitent estimer leur bien. Cela nous laisse présager une rentrée particulièrement dynamique.

Des prix stables : entre 14 000 €/m² et 20 000 €/m²

Les prix n’ont pas évolué dans le 7ème arrondissement et restent similaires à ceux du début d’année, à savoir entre 14 000 €/m² et 17 000 €/m² du côté de la Rue Vaneau ou du Bon Marché, tandis que de beaux biens en étage élevés peuvent varier entre 18 000 €/m² et 20 000 €/m².

Nous observons tout de même que la dissolution a redynamisé le marché du haut de gamme, sur la tranche de biens allant de 1,5 à 4 millions d’euros. Les hauts patrimoines ont commencé à se poser de nombreuses questions quant à l’avenir politique de notre pays et nous ont donc sollicité pour des avis de valeur.

Des acquéreurs en attente de la baisse des prix

Il est important de noter une forte présence de la clientèle internationale. Une vente sur trois a été faite à des acheteurs étrangers. Il y a un retour massif des libanais notamment depuis l’accroissement du conflit israélo-palestinien.

Plus globalement, les acquéreurs sont toujours dans l’attente que les prix baissent. La dissolution a eu un autre effet du côté des vendeurs, bon nombre d’entre eux ont accéléré leur projet de vente, notamment dans le cadre de successions car inquiets de potentielles réformes qui pourraient avoir un impact négatif sur leur situation.

Par MySweetImmo