Immobilier : « Rien ne résiste à l’acharnement d’une fourmi », David Brauman

David Brauman, fondateur de Brauman & K, démonte les excuses souvent invoquées pour différer un achat immobilier, voire pour ne pas se lancer dans un investissement locatif, qui permet d’anticiper une retraite !

David Brauman

© Brauman & K

David Brauman, fondateur de Brauman & K

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Les excuses invoquées pour différer un achat immobilier voire refuser tout investissement sont souvent lunaires et ne tiennent pas la route, voici pourquoi.

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Franchir les étapes jusqu’à acheter le bien immobilier de ses rêves

La plus courante est l’impossibilité de pouvoir s’offrir, dès à présent, le bien de ses rêves. C’est vrai, viser le duplex face au Ranelagh pour un premier achat est plutôt rare et réservé à une élite ou à des rejetons de familles aisées.

Pour accéder à ce Graal immobilier, il faut franchir des étapes. Elles constituent en l’achat d’un petit appartement que l’on va revendre… pour en acheter un plus grand et ainsi de suite jusqu’au fameux duplex, voire triplex si les opérations successives ont été rondement menées ! Souvenez-vous, rien ne résiste à un acharnement de fourmi.

Pas de problème d’apport dans le neuf

Ah si j’étais riche, vous connaissez tous « Un violon sur le toit ». L’absence d’apport est une autre excuse récurrente. Acheter dans le neuf est une façon de contourner cet écueil. Déjà, les frais d’achat n’y sont que de 2 % et non de 10 % comme dans l’ancien.

De plus, la plupart des promoteurs offrent aujourd’hui ces fameux frais… Et, au pire, rien n’empêche de souscrire un crédit à la consommation pour se constituer un apport, prêt qui sera remboursé en 12 à 24 mois le temps de la livraison de l’appartement. Au pire, parce qu’idéalement mieux vaut s’être constitué un volant, même modeste, d’économies. Mais si c’est la seule solution pour acheter aujourd’hui, alors il faut oser et se lancer !

La peu du squat … Une fausse excuse

Si les freins à l’acquisition de la résidence principale sont nombreux, les investisseurs locatifs en invoquent aussi. Le principal est… la peur du squat. On en parle beaucoup, mais le phénomène reste, heureusement, marginal. L’Observatoire des squats a ainsi recensé, en 2021, seulement 170 cas de squats de domicile nécessitant l’intervention du préfet. On a reproché à ces chiffres d’être sous-évalués, mais depuis, en juillet 2023, la loi Kasbarian a été votée et facilite l’expulsion des squatteurs.

Évoquer la frousse du squat pour justifier de renoncer à l’investissement immobilier, c’est un peu comme dire que l’on craint l’avion alors que le risque d’accident mortel est de 0,1 sur un million. Pourtant, on continue à le prendre parce que c’est encore le meilleur moyen de se rendre à New York et que l’histoire nous a appris, que les paquebots, même réputés insubmersibles, n’étaient pas non plus exempts de risques. Pourquoi ne pas faire de même avec l’investissement immobilier qui permet d’anticiper une retraite que l’on sait d’ores et déjà compromise, voire inexistante ?

Tout ceci n’est qu’un mauvais procès fait à l’immobilier qui présente des atouts majeurs. Résilient, il n’est pas soumis aux effets de mode et, répétons-le, pour préparer sa retraite, c’est bien plus efficace que de défiler derrière une banderole !

Par MySweetImmo