1 immeuble, 1 œuvre : Vous avez jusqu’au 22 mai pour voter !
À l’occasion des 10 ans du programme « 1 immeuble, 1 œuvre », le public est invité à voter jusqu’au 22 mai parmi une sélection de commandes réalisées dans le cadre du dispositif. Résultat le 2 juin !

© ADAGP
Figuier de Barbarie pour Belin Promotion
Le programme « 1 immeuble, 1 œuvre », qui place la création artistique dans l’espace public, compte à ce jour plus de 1 000 œuvres d’art commandées et installées sur l’ensemble du territoire français depuis 2015 au sein des immeubles résidentiels comme dans les lieux de travail.
À l’occasion des 10 ans du programme « 1 immeuble, 1 œuvre », la ministre de la Culture, Rachida Dati, invite le public à voter jusqu’au 22 mai prochain pour une installation artistique parmi une sélection de commandes réalisées dans le cadre du dispositif.
L’œuvre lauréate sera dévoilée le 2 juin prochain lors de la remise du Prix « 1 immeuble, 1 œuvre » qui désignera également les trois lauréats sélectionnés par le jury 2025.
Catherine Ikam et Louis Fléri, Jeanne, 2018
Puteaux (Île-de-France)
Commanditaire : Élysées Monceau

Comment l’invasion du numérique transforme notre perception, voilà en résumé la problématique à laquelle se confronte le travail de Catherine Ikam et Louis Fléri. Jeanne, l’œuvre installée à Puteaux, met le genre canonique du portrait à l’épreuve des nouvelles technologies.
Formé d’un nuage de points, le visage, aux prises avec une instabilité permanente, se compose et se décompose au contact des spectateurs. « L’enjeu n’est pas la virtuosité technologique mais l’émotion que ces personnages artificiels éveillent en nous, expliquent les deux artistes. Cela vient du fait que l’interaction en temps réel permet de créer l’illusion qu’une rencontre a eu lieu. »
Mécène et esthète engagé, Élysées Monceau développe depuis plus de quarante ans son savoir-faire immobilier à travers des projets complexes. Il crée en 2019 un fonds de dotation en soutien à l’émergence et la diffusion des artistes femmes. Le groupe imagine des immeubles flexibles, multi-usages et met un point d’honneur à réinventer l’existant pour donner une nouvelle vie à l’ancien.
Caroline Corbasson, Colorscape, 2021
Paris, 9e (Île-de-France)
Commanditaire : Nuveen

Nuveen propose sa première réalisation dans le cadre du programme ! L’installation vidéo « Colorscape » de Caroline Corbasson siège au cœur des bureaux « Liberty », réhabilités par Bouchaud Architectes au cœur du 9e arrondissement parisien.
Entièrement restructuré en 2020, l’immeuble haussmannien offre 9’500 m² de bureaux. Il se distingue par un hall d’accueil à triple hauteur, baigné de lumière grâce à une grande verrière centrale et des baies vitrées sur les rues Lafayette et Provence. Durant 16h, la vidéo propose des contenus différents tout au long de la journée, avec un million d’images 3D. Elle s’inspire des quatre saisons et s’adapte au rythme de la journée et de l’année.
Cette œuvre d’une grande complexité, aussi bien au niveau de la réalisation vidéo que de la production technique, s’intègre harmonieusement à l’architecture intérieure.
Camille Walala, Metropolis, 2023
Paris, Place d’Italie (Île-de-France)
Commanditaire : Redman et Ingka centres

Commandée par Redman et Ingka Centres pour « 1 immeuble, 1 œuvre », l’installation monumentale « Métropolis » de Camille Walala a coloré pendant plusieurs mois la Place d’Italie à Paris, le temps des travaux !
Monument du 20e siècle signé Kenzō Tange, « Apollo » a fait l’objet d’une réhabilitation et d’une densification d’usages pour se transformer en un bâtiment bas carbone plus sobre, notamment grâce au réemploi et à la végétalisation poussée des terrasses. Sa transformation a été confiée aux architectes CALQ et Saguez & Partners.
Entre formes géométriques et lignes asymétriques, tout à la fois inspirées du mouvement Memphis des années 80, de la tribu Ndébélé et des œuvres de Victor Vasarely, l’œuvre de Camille Walala est loin d’être passée inaperçue aux regards des passants et passantes.
Nathalie Elemento, Bain d’oiseaux, 2019
Reuil Malmaison (Île-de-France)
Commanditaire : OGIC

Quand l’histoire du regard devient celle de la mémoire : pour #1immeuble1œuvre Nathalie Elemento installe sa sculpture « Bain d’oiseau » au cœur du programme « Jardin aux Oiseaux » à Ville de Rueil Malmaison, une réalisation d’OGIC (Propriétaire avec OGIC) avec l’architecte François de Alexandris datant de 2019.
Dans le cadre résidentiel du quartier des Martinets, ce programme à l’architecture classique se compose de deux immeubles intimistes aux façades en pierres naturelles de couleur douce. En îlot central, un jardin boisé constitue un véritable lieu d’échanges et de convivialité.
La sculpture confronte à la fois un pliage de protection, que l’on retrouve dans l’industrie, et une forme déployée, rappelant les corolles des fleurs ou des nénuphars. Soclée de manière circulaire, légèrement inclinée, cette œuvre est un trait d’union entre nature et culture, entre dessin et sculpture. Son travail est une réflexion sur le « mobilier intérieur » : sur les objets qui nous habitent, les positions mentales que l’on adopte ou qui font que nous sommes capables ou non d’adaptation.
Daniele Dewar & Grégory Gicquel, Rocher en granite avec bras, lièvres et banc, 2019
Guyancourt (Île-de-France)
Commanditaire : Eiffage Immobilier

« Rocher en granite avec bras, lièvres et banc » : ainsi s’intitule la scultpure de Daniel Dewar & Grégory Gicquel, installée en 2019 dans le jardin du « Pont du Routoir » par Eiffage Immobilier, à Guyancourt, pour « 1 immeuble, 1 œuvre ».
La résidence fait partie d’un important ensemble sur un terrain de plus de 6 hectares au cœur de Guyancourt. En plus de ses 200 logements et de ses 4 maisons individuelles, il comprend un groupe scolaire, une résidence de tourisme, une résidence intergénérationnelle et des espaces publics. En ronde-bosse et à même le sol, la sculpture forme un banc circulaire taillé dans un bloc de granite. Elle est surmontée d’un monticule orné de lièvres, dont le pelage se confond avec la pierre.
Née d’une collaboration avec les « Nouveaux Commanditaires » de la Fondation de France, sa réalisation a permis de donner la parole aux habitants du quartier. Elle traduit leur volonté de valoriser la mixité sociale et la proximité avec un riche environnement naturel, constitué des sources de la Bièvre et d’une forêt qui foisonne d’animaux non apprivoisés.
Laurent Perbos, Figuier de Barbarie, 2023
Toulouse (Occitanie)
Commanditaire : Belin Promotion

Un premier aperçu de la commande de Belin promotion à l’artiste plasticien Laurent Perbos, dans le cadre de la charte « 1 immeuble, 1 œuvre » !
La sculpture, intitulée «Figuier de Barbarie», est aujourd’hui installée dans la résidence « L’Aparté » à Toulouse.L’univers créatif de l’artiste est un joyeux mélange de différents domaines tels que l’art antique, le sport ou encore la faune et la flore.
Il s’inscrit en même temps dans un registre de références populaires, avec une charge poétique et humoristique, proposant au spectateur des objets ou des jeux, à priori bien définis, mais qui s’éloignent de leur but, transgressant leurs propres règles.