Immobilier et résidences secondaires : Quand la réglementation change la donne
Immobilier et résidences secondaires : quand la réglementation change la donne face aux nouvelles contraintes des locations saisonnières.

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La France compte 3,7 millions de résidences secondaires selon l’INSEE (2024). Longtemps perçues comme un symbole de liberté et un moteur de la location saisonnière, elles sont aujourd’hui confrontées à un tournant majeur. Entre pressions locales, raréfaction du foncier et nouvelles obligations légales, le marché connaît une profonde évolution.
En bref
- La loi Le Meur (novembre 2024) a renforcé l’encadrement de la location saisonnière.
- Certaines communes limitent la durée et imposent des quotas.
- Les propriétaires doivent désormais s’entourer de professionnels aguerris.
Un cadre plus strict pour les locations saisonnières
Le durcissement réglementaire s’est accéléré avec la loi Le Meur du 19 novembre 2024, qui donne à toutes les communes la possibilité de réguler les locations touristiques. Parmi les mesures fréquentes : limitation à 90 jours par an, obligation de déclaration préalable, quotas dans certains quartiers ou encore autorisation de changement d’usage en zones tendues.
Ces règles concernent surtout les grandes agglomérations (plus de 200 000 habitants), les villes de plus de 50 000 en zone tendue ainsi que des territoires touristiques comme le Pays basque. À Saint-Jean-de-Luz, Bidart, Biarritz, Nice ou Saint-Malo, l’impact sur la gestion des résidences secondaires est déjà tangible.
Un marché qui appelle une expertise professionnelle
« Depuis 60 ans, nous accompagnons les propriétaires de résidences secondaires avec un savoir-faire reconnu », rappelle Lionel Robles, directeur France d’Interhome. Face à la multiplication des règles locales, « il est essentiel pour les propriétaires de s’appuyer sur des partenaires fiables et bien informés ».
Avec 47 agences en France et une adhésion à la FNAIM, Interhome mise sur la proximité et la professionnalisation. L’entreprise propose un panel de services – accueil des vacanciers, ménage, linge, assistance, conciergerie – et assure une veille sur les évolutions législatives. Une manière de sécuriser les revenus locatifs dans un marché devenu plus encadré et plus complexe.
Référence juridique : Loi n° 2024-1130 du 19 novembre 2024, dite « Loi Le Meur », relative à la régulation de la location de courte durée.