Immobilier : Comment sont rémunérés les mandataires immobiliers ?

Pour Philippe Buyens, la différence de rémunération entre mandataires et agents immobiliers illustre l’évolution du métier : plus d’autonomie, de coopération et une reconnaissance accrue du travail accompli.

Philippe Buyens, president du reseau de mandataire Capifrance

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Longtemps cantonné à un statut à part, le métier de mandataire immobilier séduit désormais des milliers de professionnels issus d’agences traditionnelles. Souplesse, autonomie, outils performants… mais aussi rémunération plus juste : les raisons de ce succès sont multiples. Dans un marché où les marges se resserrent, comprendre comment ces conseillers sont rémunérés permet de mieux saisir l’attractivité croissante du modèle.

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Des revenus plus justes et plus motivants

La rémunération constitue l’un des principaux points de différenciation entre le modèle des mandataires et celui des agences traditionnelles.
Dans une agence classique, un négociateur salarié perçoit en moyenne entre 18 et 22 % des honoraires générés par la vente. Lorsqu’il exerce en tant qu’agent commercial indépendant, cette part peut grimper à 40 ou 50 %.

Chez Capifrance, les conseillers bénéficient d’un modèle beaucoup plus avantageux : de 73 % à 100 % des honoraires, selon le chiffre d’affaires réalisé. Résultat : il est possible de vivre correctement de son activité dès 4 à 5 ventes par an, et d’atteindre des niveaux de rémunération très élevés pour les meilleurs performeurs.

Une rémunération qui valorise la performance individuelle et collective

Le revenu principal d’un conseiller repose sur les transactions qu’il réalise lui-même – celles qu’il a captées, suivies et conclues. Mais l’un des atouts majeurs du modèle Capifrance réside dans la synergie entre les conseillers.

Le réseau est organisé en pôles complémentaires : ancien, neuf, commerce et entreprise, viager, luxe et prestige. Un conseiller peut donc s’appuyer sur un expert d’un autre métier pour concrétiser une affaire et percevoir une commission d’apporteur d’affaires.
Chez Capifrance, cet inter-métier représente plus du tiers de la rémunération moyenne des conseillers.

Concrètement, un professionnel qui découvre une opportunité dans le viager ou le neuf peut solliciter un confrère spécialiste et partager la transaction. Cette culture de la coopération, rendue possible par la structure nationale du réseau, permet de ne jamais passer à côté d’un projet et d’accroître ses revenus tout en développant son expertise.

Le parrainage : une source de revenus récurrente

Autre possibilité de rémunération : le développement du réseau. Chez Capifrance, nous considérons que nos conseillers sont les meilleurs ambassadeurs de la marque. Ils connaissent le métier, savent reconnaître un bon profil et peuvent témoigner de leur propre expérience.

C’est pourquoi 50 % des recrutements proviennent du système de parrainage. Chaque parrain perçoit 4 % du chiffre d’affaires généré par son filleul… à vie. Certains conseillers ont ainsi parrainé jusqu’à dix filleuls, générant un revenu complémentaire moyen d’environ 3 000 € par mois. Dans un métier parfois irrégulier, cette récurrence financière apporte une vraie stabilité.

Un modèle plus agile et plus équitable

Les réseaux de mandataires comme Capifrance fonctionnent avec moins de charges fixes qu’un réseau d’agences physiques. Cette structure allégée permet d’investir davantage dans la diffusion des annonces, les outils digitaux et la formation continue, tout en mieux rémunérant les conseillers.

Les résultats ? Ils parlent d’eux-mêmes. Capifrance a doublé le nombre de recrutements de professionnels venus d’agences traditionnelles.
Ces nouveaux conseillers, une fois formés et équipés, doublent leur chiffre d’affaires dès la première année pour les plus aguerris.

Ce qu’il faut retenir

Le succès du modèle repose sur un équilibre clair :

  • Des outils digitaux performants,
  • Une visibilité maximale sur les portails immobiliers,
  • Une rémunération attractive et juste,
  • Une dynamique de réseau stimulante.

Chez Capifrance, cette combinaison crée un véritable cercle vertueux de réussite : plus d’efficacité, plus de visibilité, plus de reconnaissance — et donc plus de revenus.

Philippe Buyens, directeur général de Capifrance