Immobilier : 85 % des Français rêvent d’être propriétaires en 2026

En 2026, les Français n’ont pas fait une croix sur leurs rêves de projets immobiliers. 85% se projettent propriétaires. Un chiffre en augmentation par rapport à l’année dernière.

85 % des Français revent encore plus d’être propriétaires d’un bien immobilier pour 2026

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Selon une nouvelle enquête de Bricks.co, basée sur la comparaison de deux sondages – l’un réalisé en décembre 2024 et l’autre en novembre 2025 – l’année prochaine, comme c’était déjà le cas en 2025, le rêve de propriété reste massif. Il est même en légère augmentation : plus de 8 Français sur 10 se projettent propriétaires (85 %), dont 58 % pour qui c’est déjà une réalité en 2026.

L’essentiel

  • 45 % rêvent d’une maison en résidence principale en 2026 (en hausse de 3 points par rapport à 2025), et 36 % d’une maison en résidence secondaire.
  • 56 % veulent acheter « uniquement pour l’avenir de leurs enfants », contre 52 % en 2025.
  • 64 % des Français rêvent de nature et seulement 10 % de la ville.
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La pierre fait toujours rêver les Français

La part de ceux qui voient l’accession comme un projet à court ou long terme progresse (de 24 % en 2025 à 27 % en 2026), signe que l’envie demeure forte malgré le contexte. À l’inverse, les profils qui se disent “détachés” de ce rêve reculent, de 11 % cette année à 8 % l’année prochaine. Et seuls 7 % des répondants pensent toujours ne jamais en avoir les moyens, un chiffre important mais en légère baisse.

Beaucoup de rêves immobiliers

La, ou plutôt les, maisons restent les grands rêves immobiliers des Français : 45 % rêvent d’une maison en résidence principale en 2026 (en hausse de 3 points par rapport à 2025), et 36 % d’une maison en résidence secondaire. L’appartement recule légèrement comme résidence principale (de 37 % à 36 % en 2026) et secondaire (de 22 % à 20 % en 2026).

En revanche, l’achat d’un appartement comme investissement locatif augmente et passe de 29 % en 2025 à 31 % pour 2026. Globalement, l’arbitrage se renforce entre qualité de vie en maison et logique d’investissement via l’appartement, tandis que les projets plus atypiques (“autre”) restent marginaux (1 %).

Des envies de nature grandissantes

Les rêves immobiliers des Français restent largement tournés vers la nature, pour plus de 64 % d’entre eux. 39 % privilégient la campagne, 25 % la montagne et 22 % le bord de mer en 2026. La ville continue de perdre de son attractivité, passant de 12 % en 2025 à 10 % l’année prochaine.

Le cliché de vivre sur une île n’est finalement que très marginal pour seulement 3 % des Français (4 % en 2025).

Qu’est-ce qui freine les Français à investir ?

Le blocage immobilier reste avant tout financier : en 2026, 61 % des répondants citent le prix des biens comme premier frein (58 % en 2025), suivi de près par le manque de moyens (54 %) et les taux de crédit (52 %). Les freins “secondaires” progressent eux aussi, qu’il s’agisse des frais annexes (33 %) ou des coûts de travaux et rénovations (22 %).

Même la simple recherche (+1 point) et les démarches administratives (+1 point) prennent plus de place dans les raisons d’abandon. Résultat : d’une année sur l’autre, tous les indicateurs convergent vers la même idée – investir dans la pierre apparaît de plus en plus difficile et coûteux.

L’immobilier : un acte pour l’avenir

La propriété est de plus en plus perçue comme un acte de transmission : en 2026, 56 % des répondants déclarent acheter « uniquement pour l’avenir de leurs enfants », contre 52 % en 2025. À l’inverse, les motivations centrées sur soi reculent légèrement, qu’il s’agisse d’acheter uniquement pour soi (de 21 % en 2025 à 19 % en 2026) ou pour soi et ses proches (de 25 % à 24 %). Les autres raisons restent marginales (1 %), confirmant que l’immobilier est d’abord vu comme un patrimoine à sécuriser pour la génération suivante.

Néanmoins, l’immobilier reste également un pilier central de la préparation de la retraite : 66 % des répondants y voient un levier, dont 31 % pour qui c’est « absolument » un outil de retraite. Seuls 19 % rejettent totalement cette idée et ne considèrent pas la pierre comme un support pertinent pour leurs vieux jours. Enfin, 15 % des personnes interrogées restent dans l’incertitude, signe que la question de la retraite et des bons outils pour la préparer demeure floue pour une partie significative de la population.

Des envies ou des actes ?

L’envie des Français de faire fructifier leur argent reste d’abord orientée vers la sécurité et la pierre. Ainsi, 52 % privilégient l’épargne sécurisée (livrets, fonds euros…) et 49 % l’immobilier classique (achat, locatif, SCPI…).

La bourse séduit une part non négligeable (31 %), signe d’un appétit croissant pour les actions et ETF, tandis que l’immobilier participatif progresse et intéresse près de 22 % des Français. Les crypto-actifs (17 %) et les investissements alternatifs (11 %) attirent surtout une minorité prête à prendre plus de risque, alors que 12 % des répondants ne savent pas encore comment ils feront travailler leur argent en 2026.

Dans les faits et dans les actes, dans quelles options les Français envisagent-ils d’investir leur argent en 2026 ? Une seule option fait presque l’unanimité : l’épargne sécurisée, que 49 % des répondants entrevoient « certainement », loin devant toutes les autres formes d’investissement.

La bourse arrive en deuxième position, avec 30 % de personnes prêtes à investir sûrement et 29 % moyennement, mais un socle encore important de réfractaires (41 % « pas du tout »). L’immobilier participatif séduit 21 % de Français et les crypto-actifs seulement 17 %.

Par MySweetImmo
Sondage réalisé en décembre 2024 auprès de 5 101 personnes et un autre en novembre 2025 auprès de 5 604 personnes réparties sur l’ensemble du territoire français âgées de 18 ans et représentatives de la population française