Immobilier : 53 % des Français n’ont pas tout prévu pour avoir bien chaud cet hiver
Les Français seraient-ils prêts pour passer l’hiver ? Pas vraiment. Ce qu’il faut retenir de l’enquête Rothelec.
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Les Français sont-ils fins prêts pour lutter contre le froid de l’hiver ? Ce n’est pas ce que révèle l’enquête Rothelec et qui met en lumière un double constat : si la maîtrise du budget énergie reste une préoccupation importante, de nombreux foyers disposent encore de marges de progrès pour optimiser leur préparation et aborder la saison hivernale plus sereinement.
« Cette nouvelle enquête présente des signaux clairs : les foyers veulent se réchauffer vite et à moindre coût, sans se lancer dans de lourds investissements. Mais la sobriété énergétique reste très relative : le pays est encore coupé en deux sur les économies d’énergie, avec un vaste réservoir d’actions simples et accessibles qui demeure inexploité. Tant que ce potentiel ne sera pas pleinement mobilisé, chaque réglage du thermostat pourra avoir un impact sensible sur le budget des ménages », précise Renée Schmitt, Directrice marketing.
Anticipation du chauffage : un enjeu encore perfectible pour 1 foyer sur 2
Si 29 % des foyers affirment avoir tout prévu pour avoir bien chaud cet hiver, 53 % reconnaissent ne pas être vraiment prêts… voire pas du tout. En effet, 27 % n’ont rien anticipé et 26 % avouent être bien mal organisés.

Une période hivernale anxiogène
À l’approche de l’hiver, les avis sont très partagés sur la rigueur ou la douceur de la saison. Ainsi, 54 % des Français envisagent un hiver très rigoureux. De l’autre côté, 35 % se déclarent totalement sereins, et 11 % n’y ont pas encore vraiment pensé.

Contre le froid de canard, les Français misent sur leurs placards
En cas de vague de froid, près d’un Français sur deux (46 %) se sent déjà bien équipé et ne prévoit aucun achat.
Pour les autres, place au système D et aux solutions ponctuelles : 25 % privilégieront d’abord des vêtements plus chauds, avant d’envisager un chauffage d’appoint (17 %) ou l’évolution du système de chauffage principal (12 %).

Un hiver à découvert aussi pour les portefeuilles ?
À la question « Avez-vous prévu un budget pour réagir en cas de froid intense ? », 21 % des répondants indiquent avoir déjà mis en place une enveloppe dédiée pour faire face à une éventuelle vague de froid. Pour les autres, c’est surtout l’occasion d’identifier des leviers simples d’anticipation et de mobilisation rapide, afin d’ajuster leurs usages et leurs dépenses au fil de l’hiver, sans mauvaise surprise pour le confort comme pour le budget.

Sobriété thermique : des Français engagés et volontaires
Les hivers précédents ont-ils eu un impact ? Manifestement oui : 34 % des Français déclarent avoir déjà clairement fait évoluer leurs habitudes de chauffage, et 27 % indiquent avoir amorcé des ajustements. Il reste toutefois du chemin à parcourir, puisque 39 % reconnaissent ne pas avoir encore vraiment modifié leur comportement – autant de foyers pour lesquels de nouvelles marges de progrès existent, pas à pas, au fil de la saison.

Les Français ne baisseront pas le chauffage à n’importe quel prix
Si certains événements le nécessitaient, 22 % des Français seraient prêts à baisser la température sans problème. Mais ce chiffre est loin de représenter la plus grande partie de la population. Ainsi, 31 % n’accepteraient de le faire qu’en cas de forte tension sur le réseau. Qui plus est, 26 % refuseraient catégoriquement de toucher à leur confort thermique, et 21 % conditionneraient leur effort à la rigueur de l’hiver.
Il est fort probable que de nouvelles solutions participatives comme le dispositif d’effacement pourront inciter les particuliers à changer leurs habitudes. Le tout est de leur expliquer simplement ce type de fonctionnement. En résumé, l’effacement permet aux particuliers d’accepter volontairement que leur chauffage électrique soit modulé très brièvement lors des pics de consommation, pour soulager le réseau et éviter de recourir à des moyens plus contraignants.

Le poids du budget chauffage
Cet hiver, 71 % des Français se disent attentifs à l’évolution de leur facture de chauffage, dont 39 % qui la surveillent de très près. À l’inverse, 17 % se déclarent peu ou pas inquiets, tandis que 12 % n’ont pas encore d’avis tranché. Ces résultats montrent surtout une forte mobilisation autour de la maîtrise du budget énergie, et donc une volonté de mettre en place des actions concrètes pour mieux piloter sa consommation.

