« 2018 sera encore une bonne année pour l’immobilier ! », Fabrice Abraham, Guy Hoquet

Les prix ralentissent, les ventes augmentent légèrement et les taux de crédit sont toujours aussi bas… Le marché se porte décidément très bien !

 0

Quel que soit l’aspect du marché immobilier que l’on regarde, on ne peut que constater tous les bons signaux qu’il envoie depuis le 1er janvier 2018. « Contrairement à ce que nous prédisaient certains experts, les taux d’intérêt baissent encore, s’amuse Fabrice Abraham. On en trouve aujourd’hui à 1,45 % sur 15 ans, et à 1,85 % sur 25 ans ». Les volumes de vente, de leur côté, se tiennent : ils sont équivalents, voire légèrement plus élevés, entre le 1er semestre 2017 et le 1er semestre de cette année.

Les prix augmentent beaucoup moins vite

Sur un an, on enregistre une hausse nationale de 1,2 %, qui n’est donc pas significative. Signe positif toutefois, certaines villes comme Bordeaux voient leurs prix arrêter leur course folle. Lyon, en revanche, regagne du terrain et se hisse au niveau de sa concurrente (3 950 € le mètre carré moyen à Lyon / environ 4 000 à Bordeaux).

Il reste que les prix continuent d’augmenter à Paris et dans les zones tendues, qui restent donc favorables aux vendeurs. Dans la capitale, les prix approchent les 10 000 euros du mètre carré, ce qui semblait encore impensable il y a deux ans. « Tout le monde disait que la capitale avait atteint son plafond, se souvient Fabrice Abraham… et pourtant ça progresse encore ! » Le directeur général de Guy Hoquet explique simplement cette situation : « Il y a très peu d’offre, une très forte demande, et des taux d’intérêts très bas qui portent le tout. Dans ces conditions, les prix ne peuvent pas baisser ! »

Interrogé enfin sur le possible « effet Macron » qui aurait pu doper le marché, Fabrice Abraham est catégorique : « L’élaboration de la loi Elan n’a eu aucun effet sur le marché, pas plus que l’élection n’en a eu en 2017. Tout juste peut être y a-t-il eu un climat de confiance qui peut jouer sur la bonne santé du secteur ! »

Par Ariane Artinian