Rénovation énergétique : un nouveau modèle pour les petites et moyennes copropriétés ?

Les petites copropriétés représentent une part importante du parc immobilier à rénover, mais ce sont aussi les plus en difficulté pour engager des travaux. Synergiec veut jouer un rôle central en les aidant dans l’obtention des financements.

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En France, près d’un tiers des logements sont en copropriété, dont une majorité dans des immeubles de moins de 50 logements. Ces petites et moyennes copropriétés, souvent sans gestion professionnelle ou peu structurées, rencontrent de nombreux freins pour leur projet de rénovation énergétique. Complexité des aides, décisions collectives difficiles, faible accès aux dispositifs d’ingénierie, manque de coordination entre les acteurs… Moins de 2 % des copropriétés engagent une rénovation globale chaque année. Or, le parc compte plus de 4 millions de passoires thermiques ayant un DPE F ou G.

Pour changer ce constat, il y a le modèle des opérateurs ensembliers. Ce dernier repose sur la désignation d’un interlocuteur unique, chargé de coordonner l’ensemble d’un projet de rénovation énergétique : études, montage financier, travaux, garanties. Toutes les compétences sont intégrées dès le démarrage et assurent ainsi une assistance complète en accompagnant de A à Z l’ensemble de la copropriété dans un projet clef en mains.

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Simplifier et fluidifier la rénovation énergétique

Le premier groupement a été constitué. Il se nomme Yatou. Il compte parmi les solutions retenues par l’ADEME et France 2030 dans le cadre de l’appel à projets ORENO. Yatou réunit cinq entreprises aux expertises complémentaires. Acorus exécute les travaux en interne pour garantir qualité et maîtrise des délais. Amoa fournit un logiciel d’ingénierie financière et de gestion de projet dédié aux AMO en copropriété. Energies Demain apporte son expertise de bureau d’études en transition énergétique, tout comme Casba pour diagnostiquer les besoins énergétiques et proposer des programmes de travaux adaptés. Enfin, Synergiec joue la fonction d’assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) financier. Cette dernière entend jouer un rôle central : “l’obtention des financements en lien avec les copropriétaires, les syndics, les financeurs et les entreprises”, précise le groupe.

Son intervention vise les copropriétés de moins de 50 logements. Plus précisément, celles qui renoncent aux travaux ou repoussent sans cesse leur engagement, faute de moyens ou d’expertise. Elle porte sur le montage des aides publiques comme MaPrimeRénov’, les aides de l’Union européennes, les subventions locales. Synergiec propose aussi de l’ingénierie financière avec l’éco-PTZ collectif et les préfinancements. Elle souhaite assurer la coordination avec les entreprises et les bureaux d’études, mais aussi l’accompagnement des décisions collectives (assemblées générales, vote, gestion du calendrier).

Cette approche permet de réduire la durée moyenne d’un projet à moins de 3 ans, contre 5 ans et plus actuellement”, détaille Synergiec. Le reste à charge des copropriétaires peut également être considérablement réduit. Une copropriété peut compter jusqu’à 70 à 80% du coût total pris en charge dans certains cas. Ce qui fait dire à Sylvain Lefevre, président de Synergiec : “le coût ne doit plus être un obstacle. Nous construisons des solutions de financement qui réduisent au maximum le reste à charge, avec une visibilité claire dès le départ.« 

Par MySweetImmo