Investissement immobilier : Privilégier la durabilité pour une meilleure rentabilité

Un bien immobilier mal classé au DPE signifie un gel des loyers, une perte de valeur à la revente, voire une vacance locative prolongée. Aurélien Toulouse, cofondateur de Victor Investissements, rappelle l’importance de privilégier un immobilier vert.

Immobilier et durabilité

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© Noah Buscher

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« En 2025, l’investissement immobilier ne peut plus ignorer les enjeux écologiques. Entre impératifs réglementaires, attentes des locataires et performance financière, les investisseurs sont appelés à trouver un nouvel équilibre », affirme Aurélien Toulouse, cofondateur de Victor Investissements, avant de faire le point sur les leviers concrets permettant de concilier durabilité et rentabilité.

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Un immobilier plus vert, un patrimoine mieux valorisé

Depuis l’entrée en vigueur des premières interdictions de location pour les passoires thermiques, le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est devenu un critère central dans toute décision d’investissement immobilier.

En 2025, un bien mal classé (E, F ou G) peut signifier un gel des loyers, une perte de valeur à la revente, voire une vacance locative prolongée. « Le DPE est désormais un critère de décision aussi important que la localisation ou le rendement brut », rappelle-t-il.

Les investisseurs doivent intégrer cette nouvelle donne en amont, dès l’acquisition. Cela implique souvent des travaux : isolation thermique, remplacement de chaudières, ventilation, modernisation des fenêtres. Autant d’actions qui représentent un coût initial, mais qui conditionnent l’exploitabilité du bien à court terme, et sa valeur de revente à long terme.

Anticiper les usages, pas seulement les normes

Au-delà des performances inscrites dans un diagnostic, la durabilité d’un logement dépend aussi de sa consommation réelle. Les équipements choisis (chauffage performant, régulation, matériaux durables) jouent un rôle clé, mais ils doivent s’accompagner d’une gestion intelligente à l’échelle collective.

Dans les copropriétés, la généralisation de compteurs individuels pour le chauffage ou l’eau permet de responsabiliser les occupants et de réduire les consommations.

Les pratiques évoluent également du côté des locataires, de plus en plus attentifs aux coûts énergétiques et à l’impact environnemental de leur logement. « Proposer un bien économe, bien conçu, devient un facteur de différenciation et de valorisation », poursuit-il.

Rentabilité et durabilité : une convergence en marche

Contrairement aux idées reçues, les investissements durables ne sont pas synonymes de rendements sacrifiés. Au contraire, les logements bien classés énergétiquement attirent des profils de locataires plus stables et prêts à payer un loyer légèrement supérieur pour un bien confortable, économe et conforme aux standards actuels.

Dans un marché de plus en plus sélectif, ces logements prennent de la valeur et s’inscrivent dans une logique patrimoniale de long terme.

« l’immobilier durable, ce n’est pas seulement une contrainte réglementaire, c’est une opportunité stratégique. En 2025, rentabilité et responsabilité vont de pair : un bien économe, bien pensé, attire de meilleurs locataires, offre moins de vacance locative et prend de la valeur sur le long terme», conclut Pour Aurélien Toulouse.

Par MySweetImmo