Immobilier à Lyon : Les prix repartent plus vite qu’à Paris (+3,1 % en 3 mois, baromètre LPI-iad août 2025)
À Lyon, les prix immobiliers progressent de +3,1 % en 3 mois, selon le baromètre LPI-iad août 2025. Une reprise plus vive qu’à Paris. Mais celle-ci reste contrastée selon les quartiers et les marges de négociation.

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À Lyon, les prix immobiliers progressent de +3,1 % en 3 mois, selon le baromètre LPI-iad d’août 2025.
À Lyon, le marché immobilier se réveille. D’après le baromètre LPI-iad d’août 2025, les prix constatés à fin juillet ont bondi de +3,1 % en trois mois, contre +2,5 % au niveau national. La capitale des Gaules devance même Paris (+1,8 %), confirmant son dynamisme. Mais la reprise reste contrastée selon les quartiers et les marges de négociation, encore plus larges qu’à Paris, rappellent que le marché lyonnais n’a pas totalement effacé le ralentissement de 2024.
En bref
- +3,1 % en 3 mois à Lyon, contre +2,5 % au niveau national
- Sur un an, les prix lyonnais affichent encore une légère baisse (–0,6 %)
- Les quartiers de l’Est et de la Presqu’île tirent le marché
- Les marges de négociation se resserrent autour de 4 %, proches de la moyenne nationale
Une reprise plus marquée qu’à Paris
Alors que Paris enregistre une hausse limitée à +1,8 % en trois mois, Lyon affiche une progression plus soutenue (+3,1 %). Cette vitalité illustre l’attrait persistant de la métropole rhodanienne pour les acheteurs, en particulier les familles et les cadres qui continuent d’y voir un compromis entre dynamisme économique, cadre de vie et accessibilité des prix par rapport à la capitale.
Des disparités selon les quartiers
La reprise lyonnaise ne s’opère pas de manière uniforme. Les quartiers de l’Est et de la Presqu’île connaissent une reprise plus franche, portée par l’arrivée de nouveaux habitants et par une offre relativement limitée. À l’inverse, certains secteurs périphériques, encore marqués par les corrections de 2024, voient leurs prix repartir plus lentement, mais la tendance est désormais orientée à la hausse.
Des marges de négociation encore possibles
Si le marché lyonnais se redresse, il n’a pas encore retrouvé la tension des années 2020. Les acheteurs disposent encore de marges de négociation autour de 4 % en moyenne, soit légèrement plus qu’à Paris, où elles se resserrent plus fortement. Un signe que le redressement lyonnais reste fragile, même si les perspectives demeurent positives à court terme.
