Immobilier Paris : Une « reprise » plus lente qu’en province (baromètre LPI-iad août 2025)
Selon le baromètre LPI-iad août 2025, les prix à Paris progressent (+1,6 % sur trois mois), mais moins vite qu’en province. Zoom sur les arrondissements qui repartent et ceux qui restent à la traîne.

Nouveau
© adobestock
Les prix à Paris progressent de +1,6 % sur trois mois.
Après deux ans de ralentissement, le marché de l’immobilier à Paris repart enfin. Mais la reprise reste plus timide que dans les grandes métropoles régionales, selon le baromètre LPI-iad d’août 2025.
En bref
- Les prix à Paris progressent de +1,6 % sur trois mois.
- La hausse reste en dessous de celle observée en province (+2,5 %).
- Les ventes augmentent de +11 % depuis janvier, contre +19 % au niveau national.
Paris à la traîne par rapport aux grandes métropoles
Si les prix parisiens repartent à la hausse (+1,6 % sur trois mois), la reprise reste moins vive qu’en province. Dans les grandes métropoles régionales, le baromètre LPI-iad observe en effet une progression plus soutenue (+2,5 % en moyenne). Même constat du côté des transactions : les ventes à Paris ont augmenté de +11 % depuis janvier, contre +19 % au niveau national. Autrement dit, la capitale retrouve un certain dynamisme, mais sans retrouver le rythme observé ailleurs.
De fortes disparités selon les arrondissements
La reprise parisienne ne suit pas une trajectoire uniforme et dessine une carte contrastée de la capitale.
Dans l’Est, les arrondissements populaires et dynamiques comme le 10ᵉ, le 11ᵉ ou le 20ᵉ repartent franchement à la hausse, avec des prix en progression de plus de +2 % sur un an. Le phénomène est porté par l’attrait des jeunes ménages et des familles en quête de quartiers animés, bien desservis et encore relativement accessibles.
À l’inverse, les arrondissements de prestige — 6ᵉ, 7ᵉ, 16ᵉ — affichent une reprise timide. Les acheteurs fortunés, plus sélectifs, prennent leur temps. Résultat : les prix n’y progressent que faiblement et les volumes de transactions demeurent limités.
Entre ces deux extrêmes, des arrondissements comme le 15ᵉ ou certaines parties du 17ᵉ connaissent un redressement progressif. La demande y est solide, notamment de la part de familles à la recherche de grands appartements ou de jeunes cadres prêts à arbitrer entre localisation et budget.
