Immobilier de prestige : Les cryptomillionnaires s’invitent sur le marché français

Bitcoin, Ethereum, stablecoins : les cryptomillionnaires convertissent leurs gains numériques en biens de prestige. Paris, Côte d’Azur et Alpes séduisent ces nouveaux investisseurs. Le point avec Barnes qui propose les premières transactions encadrées en cryptomonnaies.

Immobilier de prestige et cryptomonnaies en France

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Bitcoin, Ethereum, stablecoins… Les fortunes digitales trouvent dans l’immobilier de prestige un nouvel horizon. En effet, Une clientèle jeune, digitale, ultra-mobile, cherche désormais à convertir ses gains numériques en investissements concrets, notamment en pierre!

Paris, Côte d’Azur, Alpes et Provence séduisent cette clientèle pour qui BARNES est devenu la première agence immobilière de luxe à offrir à ses clients la possibilité d’acquérir des propriétés via les cryptomonnaies.

En bref

Selon le BARNES Global Property Handbook 2025, on compte aujourd’hui 426 000 grandes fortunes (UHNWI) et 34 millions de HNWI dans le monde. Une part croissante de ce patrimoine est détenue en cryptoactifs, que certains cherchent désormais à transformer en pierre en France, malgré une fiscalité de 30 % sur les plus-values.

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Un nouveau visage de la fortune mondiale

Selon le BARNES Global Property Handbook 2025, on dénombre plus de 426 000 Ultra High Net Worth Individuals et près de 34 millions de High Net Worth Individuals dans le monde. De plus en plus détiennent une part significative de leur capital en cryptoactifs. Cette richesse numérique cherche désormais à se transformer en patrimoine tangible.

« Nous observons une demande croissante pour des acquisitions immobilières financées via des portefeuilles numériques. Paris, la Côte d’Azur, les Alpes ou la Provence attirent ces nouveaux profils à la recherche de sécurité, de stabilité et d’un art de vivre à la française », souligne Thibault de Saint Vincent, président de BARNES.

Une transaction possible, mais très encadrée

En France, la transaction doit passer par une conversion préalable des cryptoactifs en euros, via un prestataire agréé par l’AMF. Le prix du bien est exprimé en euros dans l’acte notarié.

« Nous utilisons des mécanismes sécurisés comme les stablecoins ou la conversion immédiate en euro pour éliminer le risque lié aux fluctuations », précise Me Elias Bourran, avocat fiscaliste spécialisé Web3 chez Beaubourg Avocats.

Une fiscalité à ne pas négliger

Toute cession de cryptoactifs est en principe imposée à 30 % (flat tax). Certains investisseurs recourent au crédit lombard adossé à leurs cryptoactifs pour obtenir des liquidités sans déclencher d’imposition.

«Les transactions doivent répondre à des exigences de traçabilité totale, avec procédures KYC strictes et déclaration obligatoire des comptes étrangers », rappelle Me Gil Léonard, notaire de l’étude Hashrate Notaires.

Qui sont les acheteurs ?

Jeunes entrepreneurs digitaux, expatriés, nomades, héritiers… Les profils varient, mais tous cherchent à transformer une richesse volatile en patrimoine tangible. « Ces investisseurs voient dans la France un actif refuge, un art de vivre, une sécurité juridique », ajoute Thibault de Saint Vincent.

Acheter en crypto : les 4 règles à connaître

  1. Conversion préalable en euros via un PSAN agréé par l’AMF.
  2. Prix exprimé en euros dans l’acte notarié, fonds versés par les circuits bancaires classiques.
  3. Fiscalité : 30 % de flat tax sur les plus-values, sauf recours au crédit lombard.
  4. Déclaration obligatoire des comptes crypto détenus à l’étranger.

Par MySweetImmo