Immobilier : Le contexte politique ne grippe pas la reprise dans l’ancien, selon Century 21

Volume des ventes et prix en hausse, au 3e trimestre, le marché de l’ancien accélère selon le réseau Century 21 qui dresse le bilan d’un marché immobilier dynamique malgré le contexte politique défavorable.

le marche de l’ancien confirme une dynamique de reprise observee depuis plus d’un an

Nouveau

© adobestock

 0

Malgré le contexte politique défavorable dans notre pays, le marché de l’ancien confirme au 3e trimestre 2025 une dynamique de reprise observée depuis plus d’un an : les volumes de ventes sont en hausse (appartements +8,1 %, maisons +10,1 %), la progression des prix reste mesurée (+4 % tous biens confondus vs 3e trimestre 2024) et reste sous les niveaux du 3e trimestre 2022.

Charles Marinakis, Président de Century 21 souligne que « Tous les indicateurs majeurs de l’immobilier ancien restent au vert : une inflation contenue à 1,2 % sur un an et des taux autour de 3,08 % en août sur 20 ans. La solvabilité des ménages se stabilise et permet à davantage de Français de réaliser leur rêve de devenir propriétaires ».

Newsletter MySweetimmo

Une dynamique confirmée à l’échelle nationale

Au niveau national, le marché de l’ancien accélère au T3e trimestre 2025 : les volumes de ventes progressent de +8,1 % pour les appartements et de +10,1 % pour les maisons par rapport au 3e trimestre 2024. Cette reprise d’activité s’inscrit dans un contexte macro plus lisible, qui redonne de la confiance aux ménages.

Côté prix, la hausse reste contenue : +4,3 % pour les appartements et +2,7 % pour les maisons en un an. Les délais de vente demeurent élevés : 95 jours pour les appartements (stables) et 102 jours pour les maisons (+5 jours vs 3e trimestre 2024), signe d’un marché plus fluide mais encore sélectif.

Tous biens confondus, le prix moyen atteint 3 405 € / m², soit +4 % par rapport au 3e trimestre 2024, mais encore –1,50 % en deçà du 3e trimestre 2022 (3 457 € / m²). La reprise est bien engagée, la hausse des prix reste mesurée et en deçà de ceux observés au 3e trimestre 2022.

Un net rebond du marché à Paris

À Paris, la reprise est particulièrement forte : les volumes de ventes bondissent de +9,6 % en un an. Le prix moyen s’établit à 9 646 € / m² au 3e trimestre 2025, en hausse de +6,5 % sur un an, tandis que le délai de vente recule à 89 jours (–4 jours vs 3e trimestre 2024).

Cette remontée doit toutefois s’analyser à la lumière des pics précédents : après 10 567 € / m² au 3e trimestre 2021, la capitale avait touché un point bas à 9 067 € / m² au 3e trimestre 2024 avant de remonter à 9 646 € / m² aujourd’hui.

L’Île-de-France conforte son attractivité

En Île‑de‑France, la dynamique est particulièrement marquée : les volumes progressent de +12,1 % pour les appartements et de +7,8 % pour les maisons (vs 3e trimestre 2024).

Les prix s’orientent à la hausse (appartements : +2,0 % ; maisons : +6,2 %), reflet d’une demande qui revient sur l’ensemble du territoire francilien. Les délais de ventes confirment ce mouvement : 94 jours pour les appartements (–5 jours) et 105 jours pour les maisons (+4 jours).

Tous biens confondus, le prix moyen atteint 4 143 € / m², en hausse de +4,7 % sur un an, mais encore –6,5 % en dessous du 3e trimestre 2022 (4 432 € / m²).

Des indicateurs largement au vert en régions

La carte des régions est très largement dans le vert, avec un rattrapage marqué dans les zones qui avaient le plus corrigé en 2024. Les moteurs de la reprise combinent marchés familiaux et territoires bien connectés, tandis que le Grand Est marque une pause après une forte progression l’an passé.

« Le marché reste dynamique en 2025 et devrait s’établir en fin d’année entre 850 000 et 870 000 ventes, nettement au-dessus de l’an dernier. Seul point de vigilance : il ne faudrait pas que la hausse des prix soit trop forte et durable. Cependant cette embellie de l’immobilier ancien ne doit pas masquer la crise du logement durablement ancrée dans notre pays. La production de logements neufs reste en panne et jamais nous n’avons connu de crise locative aussi forte dans toutes les métropoles. Il y a urgence à agir ! Le statut du bailleur privé serait un premier pas positif pour redonner un peu d’oxygène à un marché du neuf atone et un marché locatif en souffrance », conclut Charles Marinakis, Président de Century 21 France.

Par MySweetImmo