Immobilier Paris : Le marché repart, le haut de gamme en tête, selon Breteuil

L’immobilier parisien à Paris, porté par le haut de gamme et le retour des acheteurs internationaux. Les 6ᵉ, 7ᵉ et 16ᵉ concentrent l’essentiel de la demande. Dans ce contexte, Breteuil enregistre une forte croissance et anticipe pour 2026 un marché plus rationnel et sélectif.

Arthur Colarossi, Président de Breteuil

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Arthur Colarossi, Président de Breteuil

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Après deux années de correction marquées (baisse de 11 % des prix), par la remontée des taux et par un attentisme généralisé, l’immobilier résidentiel à Paris est entré en 2025 dans une phase de reprise maîtrisée.

Les prix se stabilisent et les volumes repartent mais la dynamique reste très contrastée : selon Breteuil, les biens les plus qualitatifs (sans défaut), les meilleures adresses et le segment du haut de gamme (3M€ et +) portent la dynamique du marché.

Dans ce contexte, Breteuil réalise une année de forte croissance (+ 41% de CA en un an), dépassant largement les performances du marché.

L’essentiel

  • +41 % de chiffre d’affaires en un an pour Breteuil.
  • Forte croissance de l’immobilier à Paris portée par le segment haut de gamme.
  • Le triangle d’or du haut de gamme : 6ᵉ, 7ᵉ et 16ᵉ.
  • La clientèle internationale (américaine, britannique et moyen-orientale) effectue un retour marqué.
  • Breteuil anticipe pour 2026 un marché plus rationnel, résolument centré sur la qualité. Les biens à partir de 3 M€ devraient continuer à bien performer.

« Paris a quitté la zone de turbulences. Le marché est devenu plus rationnel, plus sélectif, et clairement porté par le haut de gamme, analyse Arthur Colarossi, Président de Breteuil. Les acheteurs paient aujourd’hui une équation : adresse, qualité, prix juste. Quand tout s’aligne, la vente se conclut rapidement et dans de bonnes conditions.»

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Le haut de gamme à Paris reprend l’avantage

Dans un marché en reprise sélective, le haut de gamme s’impose comme l’un des marqueurs clés de 2025 avec le retour des acquéreurs étrangers.

L’activité de Breteuil illustre pleinement cette dynamique. Le Groupe réalise une accélération remarquable, avec +87 % de biens haut de gamme (3M€ et +) vendus en un an, et une clientèle internationale redevenue dominante représentant 80 % des acquéreurs sur les biens d’exception de 5 millions et plus.

De la rive gauche aux beaux quartiers du 16ᵉ, Paris retrouve son statut de valeur refuge pour les acheteurs américains, britanniques, européens ou moyen-orientaux, séduits par la stabilité patrimoniale de la capitale et la rareté de ses adresses les plus demandées.

« En 2025, le haut de gamme reprend clairement le devant de la scène. Les acheteurs de biens exceptionnels se repositionnent, les grandes surfaces se raréfient à nouveau et l’international retrouve toute son influence. Cette énergie nouvelle se reflète pleinement dans notre activité. De la rive gauche au 16ᵉ, Paris réaffirme son statut de valeur refuge, et notre clientèle sait reconnaître et saisir ce qui relève véritablement de la rareté », précise Arthur Colarossi.

6ᵉ, 7ᵉ et 16ᵉ : le triangle d’or du haut de gamme

En 2025, la reprise s’est cristallisée dans un triangle où histoire, architecture et rareté se rencontrent.

6e : record à 34 000 €/m² dans le quartier de la Monnaie

Sur la rive gauche, le 6ᵉ et le 7ᵉ retrouvent leur statut de vitrines du très haut de gamme : des rues pavées de la Monnaie aux perspectives élégantes de Saint-Thomas-d’Aquin, les biens d’exception s’y négocient autour de 24 000 €/m², avec des records comme cet appartement vendu par Breteuil 34 000 €/m² dans le quartier de la Monnaie.

Les acquéreurs y achètent autant un mode de vie qu’une adresse : le 6ᵉ demeure le territoire naturel des pieds-à-terre et résidences secondaires de prestige.

7e : le fief des grands appartements et hôtels particuliers

À quelques rues de là, le 7ᵉ s’impose comme le refuge des grands appartements familiaux et des hôtels particuliers. Un marché hautement patrimonial où Breteuil enregistre une hausse de +47 % de son chiffre d’affaires. L’ouverture d’un nouveau flagship rue du Bac, annoncée pour le printemps 2026, viendra renforcer cet ancrage au cœur de la rive gauche la plus prisée.

16e : l’un des marchés familiaux les plus résilients

À l’ouest, le 16ᵉ dévoile une autre histoire : celle des familles à la recherche d’espace et de calme. De La Muette à Passy, les appartements haussmanniens les plus recherchés dépassent régulièrement les 16 000 €/m², tandis que l’arrondissement affiche un prix moyen de 10 540 €/m. La demande y est d’ailleurs dynamique comme l’illustrent plusieurs ventes réalisées récemment par Breteuil, dont l’une près de la place du Trocadéro à 16 200€ /m².

«Bastion du résidentiel familial haut de gamme, le 16ᵉ est l’un des marchés les plus résilients et dynamiques de Paris. Nous y avons consolidé notre position, portée par l’ouverture de deux flagships conçus pour répondre à une clientèle toujours plus exigeante», ajoute Arthur Colarossi, Président de Breteuil.

2026 : un marché d’opportunités pour les biens de plus de 3 M€

Pour Breteuil, 2025 a posé les bases d’un nouveau cycle : celui d’un marché parisien plus rationnel, où les excès post-Covid ont disparu et où chaque décision se fonde sur des critères objectifs : qualité du bien, de l’immeuble, du quartier et cohérence du prix.

Les nouveaux segments : premium, haut de gamme, ultra-luxe

Pour lire ce nouveau cycle, Breteuil distingue trois segments : le premium (1 à 3 M€), cœur du marché résidentiel qualitatif ; le haut de gamme (3 à 5 M€), où se concentrent les plus belles adresses familiales et les grands appartements rénovés ; et l’ultra-luxe (5 M€ et plus), réservé aux biens véritablement exceptionnels. Le segment premium, essentiellement composé de résidences principales et de biens familiaux idéalement situés, reste le moteur de la rotation du marché : il permet aux propriétaires de sécuriser une première étape patrimoniale et prépare les futures transactions du haut de gamme.

« C’est souvent en achetant un bien premium soigneusement sélectionné que l’on crée les conditions nécessaires à l’accès au marché des propriétés à 4 ou 5 M€ », analyse Arthur Colarossi.

Dans ce paysage plus mature, le segment des biens à 3 M€ et plus, moins dépendant du crédit, devrait rester l’un des moteurs de 2026, porté par une demande internationale structurelle et par une clientèle française patrimoniale.

Les zones d’opportunités en 2026

Selon Breteuil, les meilleures opportunités se concentrent sur la rive gauche (6ᵉ et 7ᵉ) : Monnaie, Saint-Germain, Saint-Thomas-d’Aquin, Gros-Caillou où la rareté de l’offre et l’afflux d’acheteurs étrangers soutiennent les prix. Il ne faut pas oublier le 16ᵉ familial premium et haut de gamme : La Muette, Passy, Trocadéro et Neuilly-Sur-Seine offrent un positionnement encore attractif au regard de la qualité du cadre de vie pour des résidences principales familiales. Et, plus largement, sur les adresses exclusives (vues exceptionnelles, derniers étages, extérieurs) dans tout le centre-ouest parisien, qui concentrent les arbitrages patrimoniaux des acquéreurs les moins sensibles aux variations de taux.

« Dans ce nouveau cycle immobilier, les biens de plus de 3 M€ demeurent un point d’ancrage du marché parisien pour 2026. Leur résilience s’appuie sur une demande exigeante, patrimoniale, et sur une offre structurée autour de la qualité. Mais il faut rester vigilant : l’environnement politique, les tensions géopolitiques et l’évolution de la politique monétaire pourront influencer le rythme des décisions et les arbitrages des investisseurs », conclut le Président de Breteuil.

Par MySweetImmo