Immobilier ancien, neuf, location, rénovation … Selon Foncia, les défis à relever sont nombreux en 2025

L’année 2025 débute dans un climat qui reste compliqué malgré quelques éclaircies et avec une multitude de défis à relever pour le secteur immobilier. Ce qu’il faut retenir du bilan de 2024 et des perspectives à venir pour 2025 dressé par Zahir Keenoo, Président de Foncia ADB et Jordan Frarier, Président de Foncia Transaction.

Immobilier

© adobestock

 0

Zahir Keenoo, Président de Foncia ADB et Jordan Frarier, Président de Foncia Transaction se sont exprimés fin janvier sur le bilan de l’année 2024 ainsi que sur les perspectives à venir pour l’année 2025. Selon eux, « le regain de croissance observé à la fin de l’année 2024 permet d’envisager 2025 avec plus de sérénité. »

Un marché de la transaction qui se remet pas à pas

La trajectoire du marché immobilier de l’ancien sur l’année 2024 fut à l’opposé de celui de l’année 2023. Malgré une baisse des volumes de 8 % enregistré par Foncia avec un total de 13 000 transactions réalisées au cours de l’année, la trajectoire a montré des signes d’amélioration, particulièrement sur le dernier trimestre avec une hausse de 4 % des compromis de vente. Les vendeurs ont également progressivement commencé à ajuster leur prix (- 4 % par m² en moyenne sur l’année) et les surfaces acquises ont augmenté de 2,4 % en moyenne sur l’année.

L’année 2024 a donc été une année d’ajustements importants, la stabilisation progressive des taux d’intérêt laissant présager une année 2025 plus positive.

« Si la baisse des taux d’intérêt se confirme, nous prévoyons une croissance d’environ 5 %, l’immobilier restant une valeur refuge. Toutefois, afin de réattirer les investisseurs immobiliers privés et de stimuler la relance du marché, il nous semble de plus en plus nécessaire d’envisager un statut fiscal spécifique qui récompenserait et encouragerait les investisseurs particuliers à s’engager dans des projets immobiliers », précise Jordan Frarier, président de Foncia Transaction.

L’année 2025 débute donc dans un climat qui reste compliqué malgré quelques éclaircies avec une multitude de défis à relever pour le secteur : accessibilité au logement, rénovation énergétique, maitrise des charges, ou encore digitalisation nécessaire des acteurs du secteur.

La location : un marché qui reste grippé

Foncia a été en première ligne cette année face à un marché de la location grippé. En 2024, Foncia a réalisé 60 000 locations et a géré 400 000 biens en gestion locative.

Ce grippement du marché de la location s’explique en partie par : le recul du marché de la transaction : la baisse du nombre de primo-accédants ralentit considérablement le renouvellement du parc locatif impacté. La crise de la construction neuve a également joué un rôle puisque Foncia a enregistré une baisse de 25 % de nouveaux lots en gestion locative dans le neuf démontrant le recul des investisseurs privés.

La fin du dispositif Pinel et la sortie du parc locatif des biens classés G ont pesé lourdement sur le parc locatif. Parallèlement, les évolutions de vie et le pic de naissance des années 2000 s’agissant de la demande étudiante font également mécaniquement augmenter la demande locative.

« Les difficultés du marché de la transaction ont eu tendance à exacerber les tensions sur un marché de la location en réelle perte de vitesse en 2024. L’année 2025 devrait être similaire à 2024 avec un enjeu majeur, celui d’absorber la sortie progressive des passoires thermiques du parc locatif», explique Zahir Keenoo, président de Foncia ADB.

Le neuf, un marché en crise où Foncia montre sa résilience

L’année 2024 a été particulièrement brutale pour le marché de la construction neuve. Foncia, avec 10 % de parts de marché dans la gestion locative dans le neuf et 30 % en copropriété dans le neuf, a gagné 27 000 lots de copropriétés et 3 400 lots en gestion locative.

Foncia a donc observé une contraction significative du marché des logements neufs. Ce phénomène est principalement dû à deux facteurs majeurs : l’anticipation de la fin du dispositif Pinel, qui a conduit les investisseurs privés à réorienter leurs investissements, et les difficultés financières rencontrées par certains partenaires, compliquant ainsi la réalisation de nouveaux projets immobiliers.

En conséquence, les bailleurs sociaux sont devenus les principaux moteurs du marché du neuf, prenant le relais des investisseurs privés pour soutenir la production de logements. Cette évolution marque un tournant dans la dynamique du marché immobilier, alors que les acteurs privés se montrent de plus en plus prudents face à l’incertitude économique.

La rénovation énergétique : chantier prioritaire de Foncia

Foncia veut se positionner comme un véritable influenceur de la transition énergétique des bâtiments. Dès mars 2022, Foncia a signé son premier Green Deal pour accompagner la transition des copropriétés. Aujourd’hui, ce sont plus de 400 immeubles, soit 27 000 logements répartis sur l’ensemble du territoire qui ont voté, entamé ou réalisé des travaux de rénovation énergétique, un nombre bien supérieur à l’objectif fixé de 300 projets de rénovation énergétique d’ici à 2024.

Consciente du rôle clé que joue le syndic dans la rénovation énergétique, Foncia s’est engagée à aller plus loin dans la décarbonation du parc immobilier et s’apprête à signer en 2025 un second Green Deal dont les contours seront dévoilés prochainement.

« Nous avons le devoir chez Foncia, en tant que premier syndic de France, d’accompagner la rénovation énergétique du parc immobilier français. C’est pourquoi tous nos gestionnaires sont formés à cet enjeu, que nous avons mis un place un pôle dédié à la rénovation énergétique et noué des partenariats solides avec des entreprises engagées sur ce sujet. La signature prochaine de notre second Green Deal avec le Plan Bâtiment Durable traduit notre engagement en faveur de la transition énergétique qui bénéficie à tous en permettant non seulement de faire des économies d’énergie mais aussi d’améliorer son confort de vie et de mieux valoriser son patrimoine» , ajoute Zahir Keenoo.

Le tournant de la digitalisation des métiers

L’année 2024 a été une année majeure chez Foncia qui a achevé, au cours de celle-ci, le déploiement de son progiciel interne baptisé « Millénium » pour permettre aux équipes de consacrer leur savoir-faire et leur expertise au service de la satisfaction de leurs clients. C’était une étape cruciale vers la digitalisation du secteur et la transformation des métiers de l’immobilier. Pour 2025, l’objectif de Foncia est de renforcer encore sa proximité avec ses clients à travers une réorganisation territoriale pour mieux répondre aux spécificités locales et favoriser un échange constant des bonnes pratiques entre les équipes.

« Les métiers de l’immobilier ont profondément changé ces dernières années. La fin du déploiement de Millénium dans l’ensemble de nos agences constitue une avancée majeure pour nos équipes permettant une gestion plus fine et réactive des biens et immeubles qui nous sont confiés. Nécessaire à la bonne conduite de nos métiers en proximité, la digitalisation du secteur est indispensable afin de répondre aux attentes croissantes des clients et renforcer notre présence sur le terrain. Grâce à notre réorganisation, nous bénéficierons pour l’année 2025 d’un meilleur service client afin de renforcer toujours plus notre lien avec notre clientèle», conclut Zahir Keenoo.

Par MySweetImmo